PUNISHER (THE)
Les négriers

Brooklyn, New York. Une jeune femme est prise en chasse par Antony Pavla et ses hommes. Leur route vont croiser celle de Frank Castle, plus connu sous le nom du Punisher ! Après avoir sauvé la jeune femme, il la ramène chez lui pour qu’elle se repose. 
Elle se nomme Viorica, est originaire d’un petit village d’Europe de l’ Est. Elle va raconter à Castle toute son histoire : comment elle fut enlevé à l’age de 15 ans, puis les humiliations, les violences qu’elle a subies. Elle va lui parler de Véra, Cristu, du vieux et de leur trafic de jeunes filles qui finissent dans les bordels de la ville.

Après avoir entendu cela, Castle sait qu’il va y avoir une nouvelle guerre, une nouvelle hécatombe en ville.

Par berthold, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur PUNISHER (THE) #7 – Les négriers

Ce tome 7 de la série The Punisher reprend les épisodes Us #  Punisher 25 à 30. Elle reprend l’intégrale de la saga The Slavers. Nous retrouvons toujours cette série sous le label Max, cette collection qui permet de lire des titres plus adultes. C’est sûr qu’avec The Punisher et sa violence, la dureté des sujets choisis, ce n’est pas facile de le placer dans les autres collections. Ici, la traite des femmes, le proxénétisme, les massacres font que l’ histoire n’est pas accessible aux plus jeunes.

C’est toujours Garth Ennis qui s’ occupe des scénarios. Découvert grâce à sa série-culte, Preacher (avec Steve Dillon au dessin), il s’est fait une réputation au sein du monde des comics pour ses histoires assez rudes. Avec The Punisher, il ne déroge pas à la règle : violence, dialogues très durs, il ne cache rien à son public. Avec ce récit, Les négriers, il aborde un sujet sensible : le trafic de jeunes femmes venues de pays d’ Europe de l’ Est. Un sujet qui est, malheureusement, toujours d’actualité. A partir de là, il aborde aussi les conflits qui frappèrent des pays comme l’ ex-Yougoslavie et la barbarie qui en a résulté. 

Pour l’accompagner, c’est le dessinateur Léandro Fernandez qui s’occupe de la destinée graphique du Punisher. Son style fait merveille et est très rythmé. Il sait aussi nous toucher avec son crayon lors de scènes assez éprouvantes ou émouvantes. Il sait même nous rendre "malade" lors de scènes très violentes. Violentes : oui, car certains passages sont parfois très durs et peuvent être insoutenable pour certains lecteurs : comme la scène où Frank Castle va faire parler Cristu, ou le moment où il lance Vera contre la vitre d’un bureau dans un building.

Bien sûr, il y a de nombreuses scènes d’action mais le scénariste arrive à nous sensibiliser à ce problème qu’est le trafic de femmes. Ennis arrive aussi à nous intéresser aux deux policiers, Russ Parker et Marcie Miller, qui croisent la route du Punisher, et qui seront manipulés par leur supérieur pour faire tomber le justicier, ils seront mis à mal par leurs collègues avant de pouvoir aider finalemement Castle. Le récit les concernant est digne des meilleurs policiers comme nous en voyons dans des films ou séries télés. Ne vous arrêtez pas à la violence de ce récit, mais prenez conscience de ce problème.

Si vous voulez savoir aussi quel parti prend le Punisher lors de la saga Civil War, patientez jusqu’en aout 2007 où Panini Comics sortira le Marvel Icons hors-série 11 et qui reprendra la série The Punisher War Journal par Matt fraction et Ariel Olivietti au dessin.
Quant à Léandro Fernandez, nous le retrouverons bientôt chez Soleil avec Hunter, une nouvelle série scénarisée par Patrick Renault.

Par BERTHOLD, le 19 juin 2007

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