The princess and the frog

Il était une fois une jolie princesse qui vivait dans un grand et beau château, avec son père, le roi. Un jour, la princesse fait tomber sa balle au fond d’un puit. En pleurs, elle entend tout à coup une voix derrière elle ! Elle se retourne et voit une grenouille ! Une grenouille qui lui propose son aide pour aller chercher la balle … mais pour cela, la princesse devra accepter de l’aimer et de vivre avec elle alors, la princesse promit…

Par MARIE, le 1 janvier 2001

Notre avis sur The princess and the frog

Les contes de Grimm ont toujours appelé l’imaginaire des lecteurs, enfants et adultes et plus encore des artistes qui voient les personnages se créer sous leurs doigts. Pourquoi donc, le grand Will Eisner, avant encore de se lancer dans l’adaptation de Don Quichotte et de Moby Dick, ne s’y serait-il pas essayé ? L’éditeur US « Nantier – Beall – Minoustchine » (Publishing inc. New York) s’est penché sur le sujet ( réédité en  2003 dans l’édition "Limited" ) et Will Eisner réinterprète le fameux conte à sa façon avec son style très personnel.

Son dessin un peu tiraillé entre la caricature et le réalisme, donne souvent envie de sourire. Les couleurs très « kitch » sont parfaites dans le ton et l’ambiance rétro de ce conte féerique où les gentils gagnent toujours et où les méchants ne sont pas si méchants que ça.
Pas de surprise ni d’éclat non, le plus de cet album est qu’il une création originale de Will Eisner et que son empreinte est lourde et flagrante, même derrière un tout petit conte.

Dommage que les éditeurs français n’aient pas encore traduit cette œuvre d’autant que Guy Delcourt reprend à peu près l’intégralité des titres du maître dans sa deuxième époque (celle du roman graphique). Pour les passionnés de l’auteur, cet ouvrage est indispensable dans sa collection même en langue originale. Le livre ne compte que 32 pages, il mérite donc bien un effort même pour les enfants qui ne pourront plus jamais oublier la traduction de « grenouille » en anglais ! Pédagogique, non ?

Par MARIE, le 28 septembre 2006

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