The long and winding road

Le père d’Ulysse vient de mourir. Ce père, qu’il ne connaissait finalement qu’assez peu, lui lègue un vieux combi Volkswagen, un carnet de confessions ou il raconte à son fils sa jeunesse, ses rencontres, les choix qu’il a progressivement fait, et une mission… Rependre ses cendres sur l’île de Wight… Tout d’abord c’est le refus, puis petit à petit Ulysse se laisse gagner aux arguments des trois amis de son père et de sa tante… Même s’il est davantage question de se retrouver lui même à travers cette odyssée familiale, ce voyage est révélateur à plus d’un titre…

Par fredgri, le 8 novembre 2016

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Notre avis sur The long and winding road

180 pages, séparées en petites séquences sur lesquelles les auteurs ont apposé un conseil, un morceau de musique à écouter pour se mettre dans l’ambiance !

The long and winding road, c’est l’occasion de retrouver Rubén Pellejero dans un répertoire plus intimiste, plus subtil aussi, même si je trouve que parfois son trait est plus rapide, moins fini que ce qu’il a pu nous proposer sur Loup de pluie ou sur ses albums Aire Libre, par exemple. Mais, sans faire d’étincelle, l’artiste illustre parfaitement cette virée à travers le pays en compagnie de ces héros ordinaires qui veulent simplement rendre hommage à leur ami disparu, à ce père qui a su garder ses secrets !

Évidemment, ce voyage n’est qu’un prétexte pour permettre au fils de se retrouver, ou plutôt de se révéler à lui même. Pour appuyer tout ça le scénariste force quelque peu les éléments. Ulysse est un homme insatisfait, son couple n’est plus grand chose depuis pas mal de temps, il s’est éloigné de sa sœur jumelle et ce père absent et autoritaire lui renvoie l’impression de n’avoir finalement jamais réellement su s’épanouir dans son coin ! Cette pause lui permet donc de creuser son histoire, de découvrir les pérégrinations de ce père qui fut un jour jeune, amoureux et passionné.

Le scénario fait vibrer la corde sensible qu’il peut y avoir en chacun de nous. On se rappelle les virées entre potes, les moments ou l’on craque tout simplement pour les beaux yeux d’une fille croisée par hasard ! Toutefois, Christopher a aussi l’habileté de ne pas trop s’éparpiller, il reste fidèle au propos nostalgique et constructif de son récit. On suit Ulysse qui découvre page après page les souvenirs de son père, on redécouvre avec lui le début des 70’s, le mouvement hippy, la bohème, le rock et la liberté, le tout accompagné par une playlist de rêve, véritable traversée dans l’histoire musicale de cette période. Fascinant !

The long and winding road reste une des belles découvertes de cette fin d’année, une lecture qui fait du bien, très agréable !

Très conseillée donc !

Par FredGri, le 8 novembre 2016

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