THE HEROIC LEGEND OF ARSLÂN
Volume 1

A la frontière de l’Orient et de l’Occident se trouve le prospère royaume de Parse, tenu d’une main de fer par le redoutable roi Andragoras. Avec sa frêle carrure et son maniement approximatif des armes, difficile pour le jeune prince Arslân de revendiquer son statut d’héritier du trône. Alors âgé de 14 ans, il prend part à sa première bataille, afin de repousser l’envahisseur dans la plaine d’Atropathènes. Un jour marqué du sceau de l’infamie qui fera basculer à jamais son destin et celui du royaume de Parse.

Par V.H.C., le 23 juin 2015

Notre avis sur THE HEROIC LEGEND OF ARSLÂN #1 – Volume 1

Amateurs d’heroic fantasy, fans d’Hiromi Arakawa, passionnés de dark shonen épiques, ce manga est pour vous, mais pas uniquement, tant la qualité du graphisme, du scénario, de la mise en page, de l’édition est prometteuse.
Ce premier tome peut se lire comme une introduction à l’univers foisonnant de « The Heroic Legend of Arslân », adaptation pour l’instant réussie de la série de romans fantasy de Yoshiki Tanaka.

Nous retrouvons ici les principaux codes d’un scénario d’heroic fantasy mêlés à ceux d’un dark shonen. Un jeune prince naïf, effacé, manquant d’assurance, dénigré par les siens, qui à travers un parcours initiatique semé d’embuches, de batailles, de luttes de pouvoir, de conflits religieux, de complots politiques, de défaites scabreuses, de divergences d’opinions (notamment sur l’esclavage), de confrontations politiques et idéologiques, devra se construire et s’affirmer tout en connaissant l’amertume de la trahison. Le tout dans un univers rappelant le royaume Perse antique ou celui fantasmé d’un Alexandre le grand, un univers complexe et violent avec un soupçon de magie noire et d’incantations, des personnages aux caractères bien trempés et souvent charismatiques, voire sympathiques et attachants pour certains. Un scénario très prometteur et addictif.

Au niveau du graphisme, le trait de la mangaka est très reconnaissable, portant même parfois à confusion notamment pour les personnages d’Arslân ressemblant énormément à Elric de FMA et Daryum à Mustang. Son trait rond, peut sembler trop juvénile pour décrire certaines scènes violentes, d’autant plus que quelques arrière-plans apparaissent peu fournis. Mais c’est sans compter la précision d’une multitude de détails, qu’ils soient vestimentaires, décoratifs, ou les armes lors des batailles, et la précision et le dynamisme de ces mêmes scènes. Un trait fluide qui permet aussi une bonne lisibilité des expressions des personnages.

L’édition de Kurokawa est présentée comme un collector avec une belle couverture, quelques pages couleurs et une bonne interview des auteurs en fin de manga.

Une lecture intéressante, des plus agréables. Un manga très prometteur, à suivre…

Par V.H.C., le 23 juin 2015

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