THE GOON
Migraines et Coeurs Brisés

Le Norton’s Pub a été détruit et le Goon a perdu sa voiture dans une de ses virées. Mais ce n’est pas les seules choses qui sont amenées à changer à Lonely Street…

Par Arneau, le 11 juillet 2010

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Notre avis sur THE GOON #7 – Migraines et Coeurs Brisés

Difficile de passer après le brillantissime « Chinatown » ! Ce septième opus est clairement un album de transition qui reste un ton en dessous des meilleurs albums de notre héros à casquette. On retrouve l’humour trash et décalé, marque de fabrique de l’auteur et graphiquement c’est toujours aussi chouette. On sent encore clairement l’influence du précédent album avec des touches dramatiques de plus en plus présentes dans les histoires du Goon. Par contre, il n’y a pas d’avancée majeur concernant les personnages. Si ce n’est le sort que réserve au Prêtre Zombie, un mystérieux personnage que l’on retrouvera sans doute un peu plus tard. On en viendrait presque à le plaindre ce pauvre prêtre, et cet évènement risque d’entraîner une redistribution des cartes à Lonely Street. La fin particulièrement ouverte de l’album fait revenir un personnage que le Goon a croisé, il y a longtemps, et qu’il pensait avoir envoyé six pieds sous terre. Lonely Street peut trembler.
Ce « Migraines et cœurs brisés »  est donc un album de transition relativement mineur mais cette lecture reste très sympathique et largement recommandable. Et surtout ce neuvième opus est annonciateur d’une suite que l’on attend très sombre et sera, sans doute, riche en rebondissements. A noter, la présence d’un épilogue complètement déjanté, comme seul Eric Powell sait les faire, qui met en scène le fameux Valentin Pêchu et Oprah Winfrey, un vrai moment de poésie.

Par Arneau, le 11 juillet 2010

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