THE GODDAMED (VO)
Before the flood

(The Goddamned 1 à 5)
L’histoire commence avec un homme qui se réveille, dans la boue et la merde, dépouillé de tout ce qu’il avait et nu comme un ver ! Il se relève et compte bien récupérer ses affaires, quitte à massacrer tout les guerriers de cette tribu qui l’a détroussé. Il s’appelle Cain, il est le fils d’Adam et Eve, il a tué son frère Abel et il erre sur Terre depuis 1600 ans, incapable de mourir et complètement désillusionné. Quand il croise la route de cette femme, Aga, qui recherche son fils, enlevé par la horde de Noah, il éprouve de la pitié et il accepte de l’accompagner dans sa quête…

Par fredgri, le 1 février 2017

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Notre avis sur THE GODDAMED (VO) #1 – Before the flood

Jason Aaron et R.M. Guéra, le fantastique duo de Scalped, revient ici pour nous raconter la légende de Cain, mais cette fois en version barbare ultra violent…
L’intrigue elle même ne tient que sur un timbre poste, et pourtant, on est vite happé par le récit de cette errance désenchantée et résignée. Cain vit cette malédiction comme un lent chemin de croix, pour le prix à payer après avoir tué son frère, après avoir créé le concept même du meurtre. Au fil des siècles il s’est vidé de toute émotion, n’ayant plus aucun attachement, n’ayant d’autre but dans la vie que d’en finir une bonne fois pour toute, quitte à se lancer lui même sur les armes que ses adversaires pointent vers lui !

Quelque part "The Goddamned" c’est du western dans le monde de Conan, dirons nous, un peu comme Implacable dans un monde ou tout tourne à l’extrême, la violence, la morale, tout est exutoire !

Du coup, on est rapidement "séduit" par le côté sans concession de ce scénario. Aaron ne fait absolument aucun compromis, mais l’histoire devient un peu trop évidente à chaque fois. C’est, mine de rien, du très basique, avec une psychologie réduite à son minimum. Cain rabâche sans cesse son histoire, sa malédiction, ses adversaires se lancent continuellement sur lui et immanquablement se font défoncer le crane ou la mâchoire, et tout se termine avec la silhouette de Cain qui s’éloigne du champs de bataille, jonché de cadavres en morceau !

Toutefois, le graphisme de Guéra est tellement sublime, la mise en scène de virtuose transcende réellement le propos que très vite on en oublie le vague cadre biblique pour n’en garder que l’incroyable énergie et la minutie des planches !

Une lecture à proprement parlé jouissive, on en reste bouché bée !

Je ne sais pas ou veulent vraiment en venir les auteurs avec cette série, toujours est-il qu’on a envie d’en savoir plus, d’avoir la suite rapidement !

Une belle curiosité !

Par FredGri, le 1 février 2017

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