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The End

The End

Santa Cruz de la Seos, Pyrénées espagnoles. Un couple se promène dans les bois et arrive au bord du lac, jusqu’au moment où l’homme tombe et meurt. La femme prend peur et court pour aller chercher de l’aide, mais elle trouve la mort, à son tour. Dans le village, 32 personnes sont décédées sans aucune explication.

Théodore Atem se rend en Suède pour intégrer une équipe de chercheurs dont les travaux portent sur la communication des arbres et leur rapport avec les êtres humains. Le professeur Frawley dirige le groupe, il tente de montrer que les arbres ont dans leur ADN, leur Codex, les secrets de la Terre. Théodore se rend compte que quelque chose ne tourne pas rond autour du lieu où l’équipe s’est installée. Le comportement des animaux a changé, la présence de nombreux champignons autour des arbres intrigue. Mais c’est surtout le drame de Santa Cruz de la Seos qui fait comprendre au professeur, à Moon – son assistante – et à Théo, le danger qui guette l’humanité. Mais n’est-il pas déjà trop tard ?

Par berthold, le 2 mai 2018

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Notre avis sur The End

Après un Titeuf paru en aout 2017, Zep revient à un récit plus intimiste avec cette nouveauté chez Rue de Sèvres. Comme le titre de la chanson des Doors.

The End est un album qui lui est venu à l’esprit après que quelqu’un lui ait parlé de la mort inexpliquée de ces Koudous du Transvaal. Ces antilopes qui se sont développées dans les parcs, pour faire plaisir aux touristes. Un jour, des gardiens ont découvert des dizaines d’antilopes mortes. Comme ça. Après analyse, les scientifiques se sont rendus compte qu’un poison se dégageait des feuilles d’acacias dont les koudous se nourrissaient. Pourtant, lorsqu’ils ont fait des recherches sur les arbres, les feuilles ne comportaient aucune substance toxique. Tout était revenu à la normale. Les arbres – qui avaient compris que les koudous, leurs prédateurs, riquaient de les détruire – ont régulé eux-mêmes le nombre de ces animaux, avant qu’il ne soit trop tard. Depuis, les scientifiques s’intéressent sérieusement à la communication des arbres et à leurs secrets.

Zep part donc de cette hypothèse. Cela commence fort, avec la mort de ces deux randonneurs en Espagne et des autres victimes du village de Santa Cruz de los Seros. Puis, il nous entraine, avec Théodore, en Suède, où nous rencontrons l’équipe du professeur Frawley, qui étudie la communication entre les arbres et qui essaye de découvrir l’ADN et surtout leur Codex qui permettrait de découvrir les secrets de la Terre.

L’auteur construit son récit comme un thriller, servi par un suspense tendu. Il nous tient en haleine jusqu’au bout, avec un dénouement tout aussi inattendu.
La musique des Doors accompagne ce livre. La chanson "The End" a justement son importance dans ce récit.
Zep met en scène des personnages intéressants. A aucun moment, il ne sombre dans la caricature.

Son dessin est parfait. Les paysages magnifiques sont époustouflants, des illustrations d’arbres superbes. La bichromie donne une force particulière à son récit, sa mise en scène est parfaite.

Avec The End, Zep propose un album magnifique, qui fait réfléchir et qui risque d’être l’une des plus belles découvertes de ce début d’année.

En attendant, je vous invite à lire The End, avant qu’il ne soit trop tard !

Par BERTHOLD, le 2 mai 2018

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