CAVE KING (THE)
Volume 1

Heal vit dans un monde où chaque personne naît avec un emblème générant de la magie. Sauf que lui n’a jamais trouvé comment mettre son signe en action et c’est un vrai problème, surtout quand on est un des princes du royaume, le 17e pour être exact.

A l’occasion de son quinzième anniversaire, le Roi offre à Heal, comme c’est la tradition, un territoire qu’il doit gouverner et faire prospérer afin de prouver ses capacités. Mais il sait, comme tout le monde, que c’est un exil déguisé car ce territoire n’est autre qu’un îlot rocheux sans ressources et sans habitants. Pour ne rien arranger, cet écueil se trouve loin de toutes les voies de navigation.

Non seulement Heal est humilié, mais c’est bien sa survie qui est maintenant en jeu.

Par legoffe, le 10 septembre 2021

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Notre avis sur CAVE KING (THE) #1 – Volume 1

Ce nouveau manga s’inspire grandement du monde du jeu vidéo, de par son concept et son esprit. On pense tout de suite à Minecraft, par exemple. Cet univers est, en effet, composé de personnes disposant de pouvoirs symbolisés par un tatouage. Notre jeune héros découvre les siens sur l’île où il est exilé. Il va explorer les sous-sols du site, récoltant des minerais et des pierres spéciales qui vont lui octroyer des pouvoirs de plus en plus puissants.

Il va alors progressivement être en mesure de modifier le relief, donner vie à des créatures, en apprivoiser d’autres… Avec ce livre, on assiste à la création d’un petit univers, porté par l’énergie et la générosité de son héros, qui va être rejoint, rapidement, par des Gobelins victimes d’une tempête.

L’esprit n’est pas, pour l’heure en tout cas, à la guerre ou à la violence. Il est plutôt question d’entraide, de courage. Des valeurs positives qui contrastent avec le danger permanent qui règne dans la plupart des BD de Fantasy.

Le postulat de départ est assez simpliste, mais l’ensemble est agréable à suivre grâce à l’ambiance conviviale qui règne autour de Heal. De plus, l’auteur parvient à se renouveler, en deuxième partie de livre, évitant la trop répétitive mécanique du « je creuse, je trouve de nouvelles pierres, j’ai plus de pouvoirs ». De nouvelles créatures apparaissent, les premiers méchants aussi. C’est bon signe pour la suite.

Les dessins sont également plaisants. Ils sont dans le plus pur style « fantasy » et sont bien travaillés. Ils renforcent cette première bonne impression, celle d’une aventure qui devrait plaire aux jeunes ados.

Par Legoffe, le 10 septembre 2021

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