The cape

Lorsqu’il avait huit ans, Eric, en jouant avec son frère Nicky, a eu un accident. Il est monté sur un arbre et la branche où il était s’est cassée. La cape qu’il portait s’est accroché à une autre branche et a pu le maintenir en l’air. Malheureusement, en la détachant et en espérant tomber dans les bras de son frère, le jeune garçon tombe sur la branche cassée qui lui transperce l’épaule. Il s’en sort, mais avec 40 agrafes au crâne, une dérivation cérébrale et six opérations.
Dix ans plus tard, Eric a toujours des migraines et ne sait quel sens donnait à sa vie. Sa cape a disparu après le drame. Sa mère l’a jeté, lui a t’elle dit. Et cette cape, c’était son doudou, il l’avait depuis qu’il était bébé. Il rencontre une jeune fille, Angie. C’est le grand amour. Mais Eric n’a pas fait de grandes études, il vit de petits boulots. Et son couple commence à flancher.
Rejeté par sa petite amie, il retourne vivre chez sa mère, au sous-sol. Il se laisse aller. Il boit. Jusqu’au jour où il tombe sur la cape ! La fameuse cape qui semble posséder d’étranges pouvoirs dont celui de voler ! A partir de là, Eric envisage un autre avenir ! Mais d’abord, il a un problème à régler. Angie.

 

Par berthold, le 24 juin 2013

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Notre avis sur The cape

The Cape est au départ une nouvelle de Joe Hill, le fils de Stephen King, qui s’est fait remarqué par le public et la critique avec ses deux premiers romans : Le costume du mort et Cornes, ainsi que par sa remarquable série chez IDW: Locke & Key.
Pour The Cape,il est accompagné par Jason Ciaramella au scénario et de Zach Howard aux dessins.

Ce récit est une agréable surprise.
Avec The Cape, on se dit qu’on va lire une banale histoire de héros avec des super-pouvoirs. Et bien pas du tout. Et c’est là qu’est la surprise.
L’intrigue est excellente. Le suspense tient la longueur. Le lecteur fait connaissance d’Eric, son frère et sa mère ainsi qu’Angie. On suit l’évolution (ou la déchéance) de ce garçon pour arriver à ce stade, au point de non retour lorsque des années après son accident, il remet la main sur la fameuse cape. Et oui, cette cape a quelque chose de spécial. Une cape faite à partir d’une couverture où la mère avait cousu un éclair ainsi que l’écusson des marines de son père. Enfant, pour jouer, il se faisait appeler L’eclair rouge et son frère, le Traceur.
Hill et Ciaramella dressent alors le portrait de ce "héros". Ils montrent comment le pouvoir peut corrompre les gens, comment l’innocence peut être perdue.
Il y a des scènes fortes et difficiles dans ce livre. Je ne vais pas vous les commenter pour ne pas trop en dire, pour ne pas vous gâcher les surprises de lectures.

Autre agréable découverte, c’est le dessin fort prometteur et intéressant de Zach Howard. Il me fait penser un peu au trait de Sean Murphy. Son style est efficace à plus d’un titre et il arrive à nous surprendre avec quelques scènes spectaculaires. Les couleurs de Nelson Daniel accentuent la noirceur du récit. Elles sont choisies avec soin.

The Cape est un roman graphique, une bande dessinée que je vous recommande fortement. Un récit qui dynamite aussi, quelque part, le mythe du super-héros. A découvrir !

 

Par BERTHOLD, le 24 juin 2013

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