THE BOYS
Hérogasme

Le Protecteur annonce à la presse que l’ensemble des héros de la Terre, et même des méchants, se sont unis pour partir dans l’Espace afin de combattre une nouvelle menace des Marith’rai, qui se dirigent vers la Planète Bleue avec une arme de destruction massive. Ainsi, tous les Supers vont s’absenter quelques temps.

Mais, derrière cette annonce officielle se cache, en fait, l’événement de l’année des Supers. Tous se sont en effet donné rendez-vous discrètement sur une île paradisiaque, loin des médias, afin de participer à leur événement annuel, l’Hérogasme. Ca valait bien un mensonge à la presse.

Cette fois, pourtant, la tranquillité n’est pas garantie car les P’Tits Gars sont au courant et ils ont décidé de s’inviter, eux aussi, à la fiesta.

Par legoffe, le 5 février 2011

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Notre avis sur THE BOYS #8 – Hérogasme

Pour ceux qui ne connaîtraient pas la série, rappelons qu’il s’agit d’une parodie assez trash des super-héros, qui en prennent sérieusement pour leur grade à chaque épisode.

Ce nouvel opus a donc pour cadre le festival préféré de ces êtres dotés de super-pouvoirs, l’Hérogasme. Le nom a tout résumé car il s’agit bel et bien d’une orgie sexuelle pour ces “héros”, une “super-partouze”. Le spectacle est donc réservé, comme toujours dans ce comics, à un public averti. Sang et sexe sont au programme et les Supers, une fois encore, n’en sortent pas grandis. Le mythe s’effondre à mesure que l’on avance dans cette comédie aussi hard que satyrique.

Malheureusement, si l’exercice est généralement très drôle, il est ici bien en deçà de ce que nous avons l’habitude de lire. Outre les dessins de Mc Crea, largement moins qualitatifs que ceux de son prédécesseur, Robertson, nous constatons que le scénario ne suit pas non plus. L’intrigue est minimaliste et la caricature, elle, si exagérée qu’elle ne fait plus mouche. La moquerie est basique, inscrite au premier degré. Ennis ne semble pas chercher à nous surprendre, juste à choquer.

Jusqu’au bout on espère que les auteurs relèvent le niveau, mais c’est peine perdue. Seule l’attitude étrange du Protecteur nous permet d’espérer à nouveau un scénario digne de ce nom. Car, derrière le sort qu’il réserve à un avion de ligne, se cache sans doute la trame d’une intrigue intéressante. Si tel est le cas, ma seule conclusion est qu’il vaut mieux oublier d’acheter ce huitième tome. Il ne manquera guère dans votre bibliothèque et vous n’aurez aucun mal à comprendre la suite de la série au regard du peu d’éléments marquants qui jalonnent ce triste épisode.

Par Legoffe, le 5 février 2011

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