THE AUTOBIOGRAPHY OF A MITROLL
Mum is dead

Guillaume est auteur de BD humoristique. Cela marche plutôt pas mal pour lui et il a su trouvé son public. Mais un évènement va bouleverser son quotidien ! Sa mère, très malade, lui révèlera avant de mourir qui est son père  : un troll. Et cette nouvelle va changer sa vie à jamais…

Par Arneau, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur THE AUTOBIOGRAPHY OF A MITROLL #1 – Mum is dead

Guillaume Bouzard débarque chez Dargaud. Après l’essentiel de ces albums paru chez des éditeurs plus confidentiels que sont 6 pieds sous Terre et Les Requins Marteaux, son nouvel album parait dans l’excellente collection Poisson Pilote. Même s’il y avait déjà publié Football, football en 2007, cette fois c’est un récit semblable à ceux qui ont fait sa renommée et développé son propre public car c’est un « Autobiography ».
Ses fans pourront alors se demander si cette arrivée chez Dargaud s’accompagne d’un changement de style de l’auteur ou d’une tentative d’humour accessible au plus grand nombre. Il n’en n’est rien, Guillaume Bouzard persiste et signe en maintenant son humour absurde et totalement délirant. Comme à l’accoutumée, le lecteur est bien incapable de savoir à l’avance ce qui va se passer et l’imagination de l’auteur semble sans limites. On tourne les pages avec avidité et on en redemande une fois l’album terminé.
Plus que des tranches de vies assemblées, comme souvent chez l’auteur, cet album possède une vraie trame de fond. Le personnage de Guillaume va partir à la recherche de son père, ce qui constituera le départ pour un voyage initiatique plutôt décalé. Ce fil rouge pourrait d’ailleurs servir de passerelle à certains lecteurs pour découvrir le style de cet auteur à part. Ses aficionados resteront, eux, en terrain conquis, avec un style inchangé et des personnages récurrents comme le chien de l’auteur qui parle et marche "à deux pattes".
On notera également que l’album a été sélectionné dans la catégorie « Essentiels » pour Angoulême 2009. Est-ce l’effet Dargaud ou justement cette quête initiatique qui lui ont attiré les faveurs du jury. Probablement un peu des deux, mais nul doute que cet album, et l’œuvre de Bouzard en général, mérite le plus grand respect car l’auteur continue à ravir, au fil des albums, des fans de plus en plus nombreux.

Par Arneau, le 30 novembre 2008

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