THALULAA
Manta Oro

Thalulaa et sa sœur Dahinaa sont sur la plage de leur île et s’occupent d’une tortue. Quand tout à coup, elles aperçoivent une "mère de l’océan" qui ramène un homme inconscient. Dahinaa part chercher son grand-père et d’autres gens du village. Le grand-père décide de le ramener pour le soigner tandis que Rampa, un jeune homme fougueux préfèrerait qu’il soit renvoyé d’où il vient, surtout que depuis son arrivée, la montagne sacrée a vibré.
Profitant de l’occasion que le Grand Blanc passe dans les parages et que Rampa décide de le pourchasser, Grand-Père et Thalulaa ramènent l’inconnu au village. Il va y passer quelques temps, le temps de retrouver ses esprits et lorsque cela sera fait, Thalulaa et Dahinaa vont connaître une autre vie…

 

Par berthold, le 27 septembre 2010

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Notre avis sur THALULAA #1 – Manta Oro

En lisant Thalulaa, au vu des premières images, au vu de la couverture, je m’attendais à un récit un peu fleur bleue (comme l’océan). Et puis, je me suis souvenu que c’était Crisse tout de même au scénario. J’aime bien ses séries Atalante et Kookaburra. Alors, je me suis plongé dedans.

Et je ne le regrette pas.

Après un début assez tranquille où le mystère entoure l’inconnu nommé Manta, nous allons vite rentrer dans l’aventure. Nous allons vite être pris par les mystères qui apparaîtront ici et là. Le fantastique fait partie de l’histoire. Déjà, la petite sœur de Thalulaa parle aux Tikis (sorte d’esprits), puis nous allons avec les personnages principaux nous retrouver dans d’autres endroits, dans d’autres temps. J’essaye de ne pas en dire trop pour ne pas vous gâcher la lecture, ce serait dommage.
En attendant, je trouve Crisse bien inspiré par ces aventures exotiques où le lecteur est pris par le charme de la belle Thalulaa. La magie opère comme lorsque j’ai entamé la lecture du tome 1 d’Atalante, par exemple.

Autre atout pour cette série, c’est le dessin de la jeune artiste Ood Serrière qui, tout en gardant un esprit Crisse, impose aussi son style. C’est rythmé, les personnages sont très plaisants, les décors sont vraiment dépaysants et les scènes de mer sont vraiment belles, comme cette double page avec les Mères de l’océan (pages 42 et 43).
Mais, il ne faut pas non plus oublier la participation du coloriste Stambecco, qui nous offre de très belles couleurs sachant vous émerveiller, vous faire rêver. Ces couleurs se marient très bien avec le style d’Ood Serrière.

Alors, vous voulez savoir ce que cache Thalulaa ? Je vous invite donc à prendre place pour un voyage fascinant et magnifique en compagnie d’une nouvelle héroïne qui risque de marquer le monde de la bande dessinée.

 

Par BERTHOLD, le 27 septembre 2010

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