TEXAS COWBOYS
Tome 2

Drinkwater s’est progressivement fait un nom avec ses articles sur le Texas, et grâce à son ami Ivy il récupère des infos de choix sur place. Mais quand ce dernier lui demande de revenir à Fort Worth pour une affaire privée le journaliste n’hésite pas une seconde, se doutant néanmoins que sa petite vie tranquille à Chicago va peut-être vite lui manquer…

Par fredgri, le 3 août 2014

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Notre avis sur TEXAS COWBOYS #2 – Tome 2

Retour à Fort Worth aux côtés de Drinkwater qui revient en ville, en même temps qu’une foule d’ennuis !

Lewis Trondheim livre une suite qui se situe quelques années après le précédent opus, ils sont quelques uns à garder une certaine rancune envers le journaliste, et c’est l’occasion rêvée pour brosser le portrait de l’ouest sauvage, de sa brutalité au sang chaud, de sa virilité, mais aussi de ses codes. Et le scénariste entremêlent les intrigues, use de tout le décorum propre aux westerns avec une vraie jubilation qui fait plaisir à voir !
Car tout y est, qu’il s’agisse des "Flank Riders" qui convoient les troupeaux à travers les plaines, des têtes dures qui passent leur temps dans les saloons à boire, à se provoquer ou raconter leurs sempiternels exploits, ou encore des attaques de diligences ou des trésors cachés dans des vieilles mines… On a même droit à Wyat Earp et sa troupe !

Vous l’aurez compris, Texas Cowboys c’est avant tout un vibrant hommage à ce genre qui nous a tous charmé, ces hommes l’arme à la ceinture, qui sont prêt à tout, sur leur garde ! Le scénario est une nouvelle fois très habile, bien que plus linéaire que pour le premier volume.
Trondheim glisse malgré tout une très intéressante idée avec ces récits que raconte le vieux Woodham, des variations pour expliquer son bras manquant… Chaque histoire est complètement différente de la suivante et du coup il est difficile de simplement savoir à quel moment le vieil homme raconte la vérité ou s’il continue de fabuler. Toutefois, on revient par ce biais sur la base même de cette série, ces histoires qui constituent l’héritage de l’esprit de l’ouest, celles qui se répètent comme les feuilletons qui pullulaient dans les revues de l’époque, brossant le portrait d’un continent fascinant !
D’ailleurs Trondheim reste dans un registre très attaché aux traditions du genre. Rien de fondamentalement extraordinaire, pas d’intrigue qui va bouleverser la bande dessinée, toutefois on a avant tout un album qui se dévore avec gourmandise.

D’autant que graphiquement Matthieu Bonhomme est une nouvelle fois parfait. Un style à la fois très sobre et magnifiquement expressif, au service d’une narration au petits oignons qui dépeint un récit très prenant et incroyablement bien rythmé ! Un vrai plaisir à chaque planche.

Ce deuxième volume est donc à savourer tranquillement, à l’ombre d’un parasol.

Très conseillé !

Par FredGri, le 3 août 2014

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