TERRES LOINTAINES
Episode 5

Parti depuis bien longtemps à sa recherche, Paul Clauden a enfin retrouvé son père. Après l’avoir sauvé des griffes des frères mafieux Kowalsky, le jeune homme a repris son chemin pour regagner son lieu de travail, le Velvet Paradise, en compagnie de son ami le stepanerk. C’est en passant à proximité de la base établie par les pairs de ce dernier que le duo est happé par un rayon lumineux. A son réveil sans souvenirs, Paul apprend qu’il a été en contact avec les extraterrestres qui stationnent en orbite autour de la planète Altaïr-3 et qu’ils l’ont investi, sur sa proposition, d’une mission de la plus haute importance : sauver le genre humain de ses errements. Pour cela, il bénéficie d’un mois de répit. Est-ce que le jeune terrien sera en mesure de faire ce qu’il faut pour lever l’épée de Damoclès qui grève la survie de la colonie terrienne ? Son faible charisme lui permettra-t-il de se faire entendre ? Certes, son ami le stepanerk est près à l’accompagner mais sera-ce suffisant ?

Par phibes, le 4 décembre 2012

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Notre avis sur TERRES LOINTAINES #5 – Episode 5

Ce 5ème épisode vient sonner la fin de l’aventure vécue par Paul Clauden, à la recherche d’un père disparu sur une planète en cours de colonisation, Altaïr-3. Alors que le jeune homme était arrivé, dans le tome précédent, aux termes de sa quête (confrontation très attendue entre lui-même et son père), et que l’on pouvait penser, de fait, que son rôle était terminé, un ultime rebondissement de dernière minute relançait l’équipée. C’est donc juste à l’issue de ce ricochet scénaristique que l’on retrouve Paul, un Paul transformé en négociateur pour la sauvegarde des colons terriens.

L’on concèdera que la fin de cette épopée extraterrestre est assez dense par les faits qui s’y déroulent et par la thématique abordée. Leo responsabilise d’avantage son personnage principal en lui octroyant une deuxième quête, cette fois-ci de portée universelle, un brin humaniste et écologique. L’aventure reste entreprenante par le fait qu’elle bénéficie d’un certain rythme, qu’elle révèle une facette insoupçonnée du personnage principal, s’imposant en véritable héros et qu’elle demeure, grâce à ses effets exotiques et, malgré un déroulement qui manque un tant soit peu de consistance, dans des circonvolutions pour le moins dépaysantes (surtout grâce au charismatique stepanerk). Elle a également l’avantage de venir recoller les morceaux éparpillés durant les épisodes précédents avec une certaine générosité, permettant ainsi à Paul et les siens de libérer leur lot d’émotions.

La part graphique assurée par Icar reste de très bon aloi, dans ce dernier tome. Ce dessinateur démontre une fois de plus le style qui lui est propre, un style à la fois épuré, d’une grande finesse d’exécution et assez harmonieux. Grâce à l’appui du spécialiste des univers étranges, Icar parvient à dépayser, surtout lorsqu’il met en scène le fameux stepanerk et sans rentrer dans des considérations picturales complexes.

Une fin d’aventure anticipatrice bien appréciable et remarquablement servie par un duo d’artistes au talent avéré.

Par Phibes, le 4 décembre 2012

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