TERRES LOINTAINES
Episode 2

Sur la planète Altaïr-3, le jeune Paul Clauden poursuit ses recherches pour retrouver son père étrangement disparu. Pour ce faire et afin d’augmenter ses chances de réussite, il s’est joint à une équipe de scientifiques qui sillonne le pays. Alors qu’ils explorent un village autochtone abandonné, ils sont rattrapés par Hank Williams, un chasseur de prime. Ce dernier avoue être à la recherche du père de Paul, soupçonné d’assassinat et sollicite l’aide de ce dernier. Obligé d’abandonner ses compagnons de première heure, Paul voit sa quête prendre une autre dimension.
 

Par phibes, le 19 septembre 2009

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2 avis sur TERRES LOINTAINES #2 – Episode 2

Le monde atypique d’Altaïr-3 refait parlé de lui puisque sort, en ce mois de septembre 2009, l’épisode 2 des aventures mouvementées du jeune Paul Clauden, parti à la recherche de son père disparu.

D’une façon très linéaire, Leo nous fait pénétrer d’avantage au sein de son monde bigarré, empli de vilaines bestioles dont la coexistence avec le nouvel envahisseur qu’est le terrien semble des plus fragiles. Le père graphique des mondes d’Aldébaran conserve la touche extraordinaire de la saga réalisée avec Rodolphe mais parvient, grâce à son personnage principal et à ses incertitudes (qui ne sont pas celle de Kim), de s’en détacher sensiblement. De plus, le récit s’apparente à une sorte de road-movie dans lequel Paul Clauden, individu peu actif pour le moment, subit les évènements et n’apporte qu’un simple constat de ce qu’il vit au quotidien.

En cet opus, Leo intègre un nouvel élément à son aventure extraterrestre. C’est Hank Williams le chasseur de prime qui vient se substituer au stepanerk, le curieux crabe bienveillant. Plutôt raisonnable dans ses propos, utilisant la force quand il le faut, il va être le compagnon de route qui va ouvrir les yeux de Paul sur le contact humain et sur les recherches à mener. A cet égard, on (en tant que lecteur avide) pourra regretter que les investigations, même si elles débouchent sur des rencontres exceptionnellement terrifiantes et stupéfiantes, n’apportent aucune réponse sur le sort du disparu.

Le style graphique d’Icar se détache de celui de Leo. Même si son trait est légèrement moins précis, il se révèle, pour ma part, d’une richesse et d’une finesse appréciables. J’en veux pour preuve la réalisation des bestioles monstrueuses qui sont d’une originalité convaincantes et qui se calquent quelque peu sur celles dont Leo a le secret. Aussi, du steparnek aux ptérodactyles "pélicanesques", on pourra apprécier la vision colorée inhabituelle et mystérieuse de cet autre monde auquel les humains doivent s’adapter. Les paysages sont très bien travaillés selon un trait net et assez rapide qui tend à prouver que ce dessinateur s’applique une certaine rigueur et surtout un rythme de travail élevé (cette histoire sort à peine 6 mois après la précédente).

Pénétrez donc la dimension que nous offrent Leo et Icar et partez avec Paul et Hank sur les traces d’une personne disparue. Si lointaines sont ces terres, proches sont les rencontres mystérieuses.
 

Par Phibes, le 19 septembre 2009

Terres lointaines : Un "remake" des mondes d’Aldébaran ?

Ce nouveau tome nous entraîne une fois de plus sur une planète bien éloignée de notre bonne vieille planète bleue qui ne semble plus inspirer personne sauf peut-être les scénaristes accros à la fin du monde connu.

Après m’avoir surpris avec Aldébaran, emmerveillé avec Betelgeuse et enjoué avec Antarès, Léo a fini par me faire lâcher prise…

En ce qui concerne le scénario il ressemble à s’y méprendre à un synopsis de film Américain ( dont je tairai le nom ) dans lequel le héros, épaulé par un compagnon de fortune rencontré en route, recherche son père disparu …

Se heurtant à différents problèmes, le scénario n’est est pas moins cousu de fil blanc en ne laissant qu’une très mince zone d’ombre au lecteur qui se doute déja que le héros retrouvera son père …
La question étant : Dans combien de tomes ?

Pour ce qui est de l’univers général de ce nouveau monde il ne faut pas s’attendre à de grandes nouveautés par rapport au premier opus …

Malgré tout le bestiaire reste toujours aussi fourni et recherché et a ce grand avantage que le lecteur, à chaque nouvel animal, ne peut se douter de sa finalité … Gentil ? Méchant ? Volant ? Venimeux ? etc …

Quoi qu’il en soit, il y a quelques cases "baclées" : Effet plat, manque de profondeur, de perspective, visages sans émotions ou actions sans dynamiques… Mais cela n’enlève nullement le mérite de cet album !

Pour finir, il s’agit d’un opus qui au niveau du scénario n’apporte que de très rares éléments de réponses à l’aventure, au niveau du dessin fait perdre un peu de sa superbe à l’univers …

Mais je ne pourrai m’empêcher d’acheter le 3ème Tome pour répondre à cette simple question : Qu’est devenu l’ancienne population ? ( Même si j’ai ma petite idée sur la question )

Par PEK, le 9 décembre 2009

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