TERRE DE LA BOMBE (LA)
Les sortilèges de Perp

 Arrivés à Perp la ville mythique où ils espéraient trouver un nouvel espoir pour la reconstruction de la civilisation, notre groupe d’amis tombe sur des fanatiques religieux qui veulent purifier le monde. Ils y rencontrent également des résistants.

Par François Boudet, le 5 février 2011

Notre avis sur TERRE DE LA BOMBE (LA) #3 – Les sortilèges de Perp

 Ramaïoli rencontra le scénariste René Durand suite à une annonce passée par ce dernier dans le journal Actuel. "La Terre de la Bombe" fut leur première histoire en commun, acceptée par Jacques Glénat éditeur débutant également à l’époque. Suite à cette prépublication dans "Le Canard Sauvage", l’éditeur Kesserling proposa aux auteurs de publier cette histoire en album ; mais Glénat leur propose alors de l’éditer en album et de développer la série !

 Pour les éditions Glénat, Ramaïoli et Durand réalisent alors 2 séries qui paraissent en alternance dans la revue Circus : "L’Indien français" et "La Terre de la Bombe" qu’ils produisent à un rythme assez soutenu afin de les installer auprès du public. Ramaïoli raconte qu’avec "La Terre de la Bombe", il se détend par rapport à "L’Indien français" qui demande une documentation plus stricte, et qu’il laisse davantage cours à son inspiration graphique dans cette série. Quoi qu’il en soit, le succès en librairies est au rendez-vous.

 Dans ce troisième tome, l’histoire progresse ; sans grande illusion sur le devenir de l’Homme. Certains idéalistes veulent encore y croire malgré la violence, la folie et le fanatisme de beaucoup.
 Le ton est assez sombre, il y a moins d’humour que dans le tome 2 ; la violence est toujours omniprésente et il semble ne plus y avoir beaucoup d’espoir.
 Pourtant, des actes héroïques ont lieux ; ainsi Barnole la jeune femme qui accompagne nos héros depuis le tome 2, telle Judith qui coupa la tête du général assyrien Holopherne lors du siège de la ville de Béthulie en Judée, tranche celle du chef des fanatiques de Perp !!…

 Les planches de cet épisode ont été prépubliées dans Circus numéros 48 à  54.

 La suite au tome 4.

Par François Boudet, le 18 juillet 2006

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