TENGIZ
La mort du roi

Thurgul, conseillé par les sorciers qui l’entourent, a décidé de mettre en marche ses armées contre Tengiz plus tôt que prévu. Ce dernier, qui a perdu le Kukri (l’arme de ses ancêtres) et, avec, sa crédibilité de souverain, ne peut le récupérer qu’en parcourant ses terres, en allant incognito au-devant de ses sujets et en quémandant auprès d’eux sa pitance. Mais il lui faudra aussi affronter un adversaire de taille pour en reprendre possession…

Malgré tout, l’attaque des armées de Thurgul déferlera sur la forteresse du souverain Tengiz après son retour, faisant souffler un nouveau vent de changement sur le royaume des trois contrées.

Tengiz mourra. Tamara naîtra à Pomapatel d’Arouk et de sa jeune femme, mais deviendra malheureusement vite orpheline. Quant à Mariushka, elle prendra la relève du commandement des batailles contre les Ilkhans au nom de Tamara, afin que le royaume puisse continuer de croire en un avenir sous le signe de l’unité.

Ce qui n’empêchera pas Thurgul de monter sur le trône…
 

Par sylvestre, le 23 octobre 2009

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Notre avis sur TENGIZ #3 – La mort du roi

La déception sera malheureusement allée crescendo avec cette série Tengiz. Et ce malgré des atouts de taille comme le joli dessin d’Aurélien Morinière. C’est sans doute parce qu’habitués à des scenarii historiques de la part du Tarek "auteur pour ados-adultes", les lecteurs qui ont acheté le tome 1 s’attendaient au départ à une fresque plus rigoureuse, bien qu’y était introduite tout de suite la notion de fantastique ; comme pour prévenir… Puis le tome 2 a confirmé cette orientation fantastique en glissant encore plus dans ce genre, avec recours à la magie et à tous les effets graphiques et scénaristiques adéquats.

Aujourd’hui, ce tome 3 renchérit. Plus de doute : on est définitivement passé de la fiction historico-chamanique à de la pure heroic fantasy ! Toute la première partie de cet album ne nous le rappelle que trop, offrant l’incontournable combat contre le dragon ou l’apparition d’une guide en petite tenue (auxquels suivra plus loin le non moins attendu (?) règlement de comptes entre mages surpuissants…) et déplaçant même l’histoire pour un temps dans des décors maritimes ou sylvestres éloignant le récit de son esprit initial "steppes d’Asie Centrale".

Déception pour certains, donc. Plaisir plus grand, par contre (et quand même) pour ceux qui sauront à temps dans quoi ils s’embarquent en sachant qu’ils adhèrent au genre.

La trilogie prend fin avec ce tome. Mais là aussi, la politique éditoriale peut faire râler, car de nombreux éléments (et la fin donnée à cet album parmi eux) sont là pour prouver qu’une suite devra exister pour que tout se tienne. L’éditeur justifiera à n’en pas douter l’appellation "trilogie" par le fait qu’un cycle se termine. N’empêche… Le lecteur devra repartir pour trois achats (au moins) s’il veut avoir une série complète. Aargh.

Avis aux amateurs de HF, donc, à qui cette série Tengiz s’adresse. A l’attention des autres, je conseillerais la lecture avant l’achat.
 

Par Sylvestre, le 23 octobre 2009

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