TENDRE BANLIEUE
Secret de Famille

C’est l’anniversaire de Jérémie. Son père, dessinateur et collectionneur de bds est absent durant la fête organisée à la maison.
Malheureusement, quand tout le monde est parti, le jeune garçon s’aperçoit de la disparition d’un album de Tintin en édition originale et dédicacé par Hergé. C’est la catastrophe et l’adolescent va faire tout ce qu’il peut pour retrouver l’album de son père mais il n’empêchera pas sa colère et provoquera finalement la révélation d’un secret de famille.
Les amis de Jérémie en partie responsables vont essayer de l’aider.

Par MARIE, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur TENDRE BANLIEUE #16 – Secret de Famille

Le départ de ce 16ème épisode de la série Tendre Banlieue traite directement de la difficulté de communication entre les parents et leurs enfants. Sujet récurrent et essentiel, on le retrouve souvent dans les pages des albums de Tito qui se consacre principalement aux enfants et aux ados.
Le milieu de la bande dessinée est mis à l’honneur ou plutôt est pris pour cible à juste titre dans ses travers voire ses perversités.
Ainsi, on entre dans les coulisses de ce milieu, celui de la revente, du deuxième réseau, celui de la spéculation. Et quand on aborde les sujets qui se rapportent à l’argent on n’évite pas ceux du vol, recel et escroquerie.
Les enfants sont donc confrontés à ce fléau et le système est montré du doigt par cette entremise.. ça s’appelle être direct et Tito n’a pas la langue de bois .. Bravo !
La bande dessinée est également sujette à un système de cote reconnu par des professionnels. Les ventes aux enchères sont fréquentes et l’Hôtel Drouot est spécialiste de ce genre d’affaires. A cette situation, une autre vient se cogner ; les collectionneurs ne sont pas tous des gens « riches » et Tito montre dans l’album que parfois un livre de bande dessinée revendu aurait pu éviter de supporter un crédit supplémentaire. Certaines situations sont ahurissantes, il faut le savoir et il faut dire aussi que nombreux sont ceux qui profitent de cette vulnérabilité. En l’occurrence, les libraires, corps de métier désignés par l’auteur.. 😉
Sans vouloir aller trop loin dans ses affirmations, l’auteur aborde toutefois le problème du suicide.. Suicide, supposé provoquer par les difficultés d’argent d’une famille. L’histoire est dramatique et dure.
Le dessin est précis et réaliste, peut être un peu moins réussi que d’habitude mais il reste efficace et facilite la lecture de cette histoire.
A lire pour les habitués de la série et tous les scolaires.

Par MARIE, le 29 août 2004

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