Une tempête aux couleurs des cerisiers

Deux frères ennemis rêvent de devenir joueurs de base-ball professionnels. Ils se disputent la victoire sur le terrain pour remporter la phase finale du championnat des lycées et il n’y aura qu’une seule place. Mais quand l’amour entre en jeu, l’issue du match demeure incertaine… Un shōjo signé Aï Yazawa, l’auteure culte de Nana.

Par boukrou, le 24 juin 2012

Publicité

Notre avis sur Une tempête aux couleurs des cerisiers

Vous connaissez très certainement les séries Nana et Paradise Kiss. Aï Yazawa revient en France avec ce titre Une tempête aux couleurs des cerisiers initialement paru en 1991 au sein du magazine Ribon. Aussi et comme en témoigne l’extrait ci-contre, vous constaterez que le dessin a quelque peu vieilli ce qui, dans ce type de manga, n’est vraiment pas pour me déplaire, au contraire.

Pour ce qui est du récit, on va suivre la vie quotidienne d’une famille blessée par la mort d’un père. C’est avec une très grand sensibilité que l’auteur aborde donc des thèmes aussi douloureux que plus classique tels que la rivalité entre deux frères que ce soit au niveau de leur passion commune héritée de leur père : le base-ball, ou au niveau de leurs différents amours. Ajoutez à cela, leur chère maman qui leur annonce qu’elle fréquente un nouvel homme et vous avez tous les ingrédients nécessaires pour faire un bon shōjo. À la fin de la lecture, on se dit quand même que chaque thème aurait mérité d’être plus approfondi et on regrette d’autant plus la brièveté de l’histoire. L’auteur évite avec succès de tomber dans le mélodramatique exaspérant et parvient à bien faire ressortir toute l’émotion de son histoire.

Enfin, l’ouvrage se termine par une dernière nouvelle en guise de bonus intitulée Dernier amour à sens unique faisant suite à la série Marine Blue. Malheureusement, cette série n’est jamais parue en France; on est donc naturellement déçus de ne pas bénéficier de la série originale afin de pouvoir pleinement profiter de cette suite. Toutefois rassurez-vous, cela ne nuit en rien à la compréhension. Si les thèmes abordés sont moins lourds de sens, l’émotion ressentie est ici aussi bien présente.

Au final, Une tempête aux couleurs des cerisiers fait partie de ces shōjo pour lesquels je prends un réel plaisir à la lecture. Bien évidemment ce tome est à conseiller à tous les fans d’Aï Yazawa, mais également à tous ceux qui apprécient les shōjo des années fin 80 début 90.

Par boukrou, le 24 juin 2012

Publicité