Tell me, Dark

Michael Sands est obsédé par la belle Barbara, alors qu’il poarcourt le monde pour promouvoir son oeuvre il ne peut se résigner à oublier ce visage, ces baisers.
Il y a trois mois, alors qu’un ami les avait entrainé tout deux dans une sorte de soirée sado maso, Michael est tombé à la renverse dans la Tamise, depuis il tente d’oublier toute cette histoire, laissant derrière lui Barbara sombrer dans l’alcool, la drogue et des délires démoniaques.
Mais pour une conférence il revient à Londres et doit à nouveau affronter cette cité avec ses souvenirs. Son ami Ricky va tenter de l’aider mais il n’y a qu’une solution : affronter les démons de son amie, la forcer à fuir cette folie…

Par fredgri, le 1 janvier 2001

Notre avis sur Tell me, Dark

Lire « Tell me, Dark » c’est entrer dans les tréfonds névrotiques des personnages. Ney Rieber, qui écrit les dialogues, nous présente des monologues intérieurs très troublants, il mélange les pensées avec les dialogues et amène avec les peintures de Kent Williams une atmosphère particulièrement dense, palpable, torturée. On a quand même l’impression que l’intrigue n’avance pas, que les tourments des personnages intéressent plus les auteurs que l’histoire en elle même, c’est dommage, d’autant plus que l’ensemble rappelle les paroles de certains groupes Goths des années 80 ! Néanmoins c’est très bien écrit.
A mes yeux le principal attrait demeure le travail absolument fascinant de Kent Williams, ce peintre déja auteur de « Blood, a tale » dans les années 80, arrive cette fois à méler expérimentation pure et narration audacieuse, c’est un pur plaisir des yeux, même si c’est très glauque et sombre. Cet artiste est issue du groupe d’élèves de Barron Storey, ce prof américain de graphisme, une réference dans les milieux de l’illustration. Williams a longtemps travaillé avec des gens comme George Pratt, Jon J Muth et est très vite devenu, par son style si personnel, l’un des maitre du graphisme américain ! Ici chaque case est une question sur le style, sur l’image, une recherche, et au final on ontient un véritable bijou qui rappelle les travaux de Egon Shiele, Bacon par exemple !
Entrer dans « Tell me, Dark » c’est aussi découvrir de nouveaux territoires, alors bienvenue et attention !

Par FredGri, le 18 mai 2003

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