TELEPORTATION INC.
La vie galactique

Après avoir évité de justesse la gigantesque explosion provoquée dans le laboratoire qu’ils étaient en train de perquisitionner, l’agent de retour de la CTG Lubia Thorel et son acolyte Anarchon se sont réveillés à l’hôpital. La sémillante enquêtrice se retrouve alors face à son patron Pelar qui décide de lui retirer l’affaire concernant l’identification des cinq passagers qui se sont téléportés en fraude. Mais Lubia ne le voit pas comme ça et profite du départ de son chef pour s’enfuir de l’hôpital en entraînant Anarchon avec pour destination le siège de Teleportation Inc. Là, ils font appel à Ginti, l’agent de soutien logistique de la belle brune, qui les informe que juste après l’explosion du labo, un passager s’est transporté sur la planète pour milliardaires Shpar. Etant persuadés que c’est leur détracteur et après l’avoir identifié, les deux agents partent à sa recherche. Ce nouveau transfert va les amener à mettre le nez dans une affaire très inquiétante qui n’est pas loin de les dépasser.

Par phibes, le 4 octobre 2021

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Notre avis sur TELEPORTATION INC. #2 – La vie galactique

Comme prévu initialement, l’enquête de l’agent Thorel et son collègue Anarchon se poursuit et se termine dans ce second volume. Dominique Latil et Romain Sordet continuent à battre le fer tant qu’il est chaud en nous replongeant dans leur univers dans lequel la téléportation est possible sous réserve qu’elle soit bien encadrée.

Ce volet qui reprend après les exactions explosives de ce duo atypique constitué par une humaine particulièrement fonceuse et une espèce de saurien bipède, nous renvoie dans la suite de leur quête cette fois-ci officieuse. Force est de constater que les péripéties contées restent une fois encore d’un abord certes sympathique mais pas si évident que ça au point de pousser dommageablement à une relecture pour tenter d’en saisir complètement le fondement effectif.

Toutefois, si la base manque un peu de stabilité et d’une certaine clarté, il n’en est pas de même sur le déroulé du récit qui met en évidence ici une dose d’actions décoiffantes. Aussi, on se laissera assurément entraîner dans ce monde explosif par la belle Lubia qui n’en finira pas de se prendre des coups (un toit d’immeuble par-ci, des missiles par-là) au détriment de son avantageuse morphologie et de nous surprendre humoristiquement sur son « invincibilité » jusqu’à ce qu’elle se rapproche de la vérité, d’un levé de rideau bien machiavélique et prometteur.

Graphiquement, Romain Sordet donne l’impression de s’en donner à cœur-joie. A l’appui d’un trait qui se veut somme toute averti, il parvient à nous embarquer dans son univers exotique, ne plaignant nullement les scènes d’action et se jouant très fortement de la vivacité de son héroïne qu’il croque avec une réelle délectation.

Une fin d’aventure futuriste divertissante que l’on peut apprécier surtout pour son action continue.

Par Phibes, le 4 octobre 2021

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