TEAM RAFALE
Portés disparus

Le Commandant Tom Nolane, pilote de Rafale Marine à bord du porte-avions Charles de Gaulle, est dépité. En effet, des morceaux de l’avion qui transportait sa fille Zoé vers Paris ont été retrouvés très loin de la zone de recherches effectuées proche du Sultanat de Dawak. Persuadé qu’il s’agit d’une mise en scène perpétrée par les terroristes qui ont détourné le vol, Tom fait en sorte de continuer les recherches proche de Dawak. C’est lors de celles-ci qu’il perçoit par bribes un signal de détresse émis par sa fille. Rapportées à sa hiérarchie, ces informations permettent à l’aviateur de partir pour le Dawak avec un petit commando. Ils se retrouvent rapidement dans la jungle et de nuit, investissent les installations de la base dawakienne où est censé être entreposé l’avion détourné. Malheureusement, elles sont vides. Comble de malchance, le groupe est pris en chasse par des troupes militaires. Est-ce que c’est la fin des recherches pour Tom Nolane ?

Par phibes, le 17 mai 2020

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Notre avis sur TEAM RAFALE #11 – Portés disparus

Tom Nolane, personnage emblématique du Team Rafale, revient pour clore le diptyque consacré à la disparition de sa fille Zoé, kidnappée avec tous les autres passagers d’un vol civil longue distance par de sinistres terroristes. C’est donc toujours sous le couvert de son créateur patenté, Frédéric Zumbiehl, que nous le retrouvons dans cette aventure à haut risque, comme il se doit.

Avec cet épisode, l’on concèdera que le scénariste a pris le parti de jouer la carte de l’action et surtout celle du terrain. En effet, le sympathique pilote quitte (pour un temps) son aéronef de prédilection et ses nombreuses évolutions aériennes pour participer activement au sauvetage de passagers d’un avion détourné. Une fois encore, le suspense est habilement maintenu via des péripéties qui ont l’avantage d’être à rebondissement.

Tom Nolane, bien qu’un brin en retrait (puisque ce n’est pas sa vocation), reste tout de même maître de son équipée terrestre. Assisté de militaires aguerris et d’autochtones généreux, il fait face à un adversaire on ne peut plus retors et particulièrement peu enclin à protéger son prochain, surtout s’il n’est pas de sa propre culture. Il voit cette fois-ci le moyen de bénéficier de l’appui non pas de la représentante du BEA reléguée ici au second rôle mais d’une rebelle, Saya.

Cette deuxième partie, bien inspirée de notre actualité et également des dispositions militaires sur tous les terrains, reste assurément divertissante, avec un héros toujours aussi généreux en investigations et surtout prêt à faire le maximum lorsque sa famille est menacée. Le choix scénaristique prouve encore que le sujet est maîtrisé et servi copieusement dans des effets classiques avec une bonne dose d’adrénaline.

Il va de soi que le travail d’Olivier Jolivet est toujours aussi pointu. Ce dernier nous offre un graphisme d’une authenticité impressionnante. Cette mise en images éprouvée démontre la rigueur qu’il s’impose pour rendre plausible, et les agissements de son personnage central, et l’environnement dans lequel il œuvre.

Une fin d’aventure aéronautique comme on les aime, généreuse, entreprenante et réaliste.

Par Phibes, le 17 mai 2020

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