TARAS BOULBA
Volume 1

Les deux jeunes fils de Taras Boulba, Ostap et André, sont de retour de l’académie de Kiev. Et leur père est pressé de leur inculquer la culture cosaque zaporogue. Pour cela, et au grand dam de leur mère, Taras les emmène à la Setch, le campement militaire où ils apprendront à combattre vaillamment et à être des hommes.

Par berthold, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur TARAS BOULBA #1 – Volume 1

Morvan, le scénariste d’ Al Togo et de Sillage, accompagné par Frédérique Voulyzé, adaptent Taras Boulba d’après l’oeuvre de Nicolas Gogol. Je ne connais pas le roman de Gogol et je n’ai pas vu l’adaptation cinématographique avec Yul Brunner, donc je ne pourrai pas en faire une comparaison ou dire si c’est une bonne adaptation. Mais ce que je peux vous dire, déjà, c’est que ce premier volume m’a beaucoup plu.  Je ne connais rien à cette période de l’Ukraine au XVIIème siècle et à la culture cosaque zaporogue. Et là, je peux vous dire que cela m’a bien intéressé. 

Ce premier volume se lit avec passion. Il y a un rythme, une fougue dans la lecture des pages. On a l’impression que Taras Boulba nous entraîne dans sa folie, dans son enthousiasme, et qu’à l’instar de ses fils, nous le suivons jusque dans la Setch. Le lecteur participe avec eux à ces retrouvailles, à ces beuveries et par contre, souffre avec eux lors des batailles et quand l’un deux meurt. Nous découvrons aussi une culture assez dure comme lorsqu’un Cosaque en tue un autre. On découvre aussi un Taras Boulba sauvage, vulgaire et violent (la scène des retrouvailles entre le père et le fils aîné est assez impressionnante, je dois dire, et assez dure aussi ).

Pour cette aventure, il fallait un dessinateur à la hauteur de l’aventure : et c’est Igor Kordey, L’Histoire secrète, Empire ou  Le coeur des Batailles (avec, déjà, Morvan) qui en a la responsabilité. Et son talent explose encore une fois dans ces pages. Grâce à  son dessin, on chevauche et on traverse de grandes steppes, majestueuses et superbes, qui sont magnifiquement mises en couleurs (comme le reste de l’album) par Peng Wang. Un exemple ? Juste la page 26. Voilà.

Ce premier volume est donc une excellente surprise. C’est aussi l’occasion pour de jeunes lecteurs, ou d’autres qui n’en ont pas pris le temps, de découvrir l’oeuvre de Gogol.

A ne pas manquer.

Par BERTHOLD, le 11 février 2008

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