TANK GIRL
Tome 1

Tank Girl est en quelque sorte une chasseuse de prime indépendante qui opère en Australie. Mais bon, ça ne lui empêche pas d’être recherchée par à peu près tout le monde. Elle se trimballe dans un mini tank qui lui sert de logis, couche avec Booga, un homme kangourou, et se retrouve toujours mélée à des histoires toutes plus tordues les unes que les autres.
Tank Girl n’a peur de rien, et prète à tout pour obtenir ce qu’elle veut, quitte… quitte à même dévaliser le stock de bière d’un dangereux maffieux…

Par fredgri, le 14 février 2010

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Notre avis sur TANK GIRL #1 – Tome 1

Tank Girl, bien avant d’être un film pas terrible, a surtout été une série qui paraissait il y a près de 20 ans en Angleterre dans le magazine Deadline. Les deux auteurs, Alan Martin et Jamie Hewlett (qui depuis a formé Gorillaz avec Damon Albarn), étaient encore étudiants quand ils ont eu l’idée de cette nana complètement déjantée qui sème la zizanie partout ou elle passe. Devenue, depuis, un véritable symbole d’une BD underground anglaise, Tank Girl va très vite remporter un très grand succés, donnant lieu, rapidement à des recueils regroupant ses histoires. Le graphisme de Hewlett est pour beaucoup dans ce phénomène, avec son trait qui mèle amour du logo, graffitis, sens du design, des détails savoureux. La silhouette de Tank Girl va donc rapidement se décliner en tee shirts, en posters, en pin’s etc.
Tank Girl c’est donc avant tout une jeune femme qui n’a pas froid aux yeux, qui fonce et affronte le monde en y amenant une étincelle de folie pure. Elle jure, emmerde tout ceux qui passent, picole (mais boit aussi beaucoup de thé) et ne respecte pratiquement rien. C’est l’icône post-punk par excellence, et toute la jeune génération en mal de symbole, alors en plein tatcherisme, va retrouver dans ce bout de nana toute la rage qu’ils veulent cracher. Car Tank Girl c’est tout ça et plus. Il n’y a aucune limite, aucune autorité, personne ne peut en venir à bout, elle vit comme elle veut, au rythme ou elle veut, c’est de l’anarchie à l’état pur.
Et en fin de compte c’est très très agréable à lire, vraiment barré, certes, mais d’une incroyable cohérence. On devine derrière la traduction d’Alex Nikolavitch (décidemment le meilleur traducteur du moment) énormément de plaisir dans les jeux de mot, dans les expressions, les références. Et, du coup, C’est bourré d’humour.
Peut-être que c’est trop foutoir, ça part souvent dans tout les sens, on ne voit pas très bien ou ça veut aller et c’est quand même très emprunt d’une certaine époque, néanmoins quel pied.
Ankama décide donc de reprendre les volumes de Titan Books, ces intégrales qui reprennent les histoires de Tank Girl chronologiquement dans l’ordre de leur parution. C’est l’occasion de bien prendre conscience du phénomène, de le voir grandir, les auteurs prennent de plus en plus d’assurance et on se familiarise très vite avec ce personnage hors du commun.
Allez, vous avez tous entendu parler de cette héroïne, c’est l’occasion de découvrir ses aventures et de rejoindre les légions de fans !
D’autant que Alan Martin vient de reprendre son personnage pour de nouvelles aventures !!! Ça n’est donc qu’un début !!!

Par FredGri, le 14 février 2010

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