Talijanska

Talijanska, petite musique de l’Est accompagnant les scènes de la vie quotidienne dans leurs méchantes incongruités. Et un, et deux, et trois et quatre……Musique Maestro !

Par MARIE, le 1 janvier 2001

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Toute la BD, que de la BD !

Notre avis sur Talijanska

La présentation de Fabcaro au travers du « Steak haché de Damoclès » faite, on peut passer aux choses sérieuses. Ainsi, l’auteur actif à bien des niveaux (musique ; presse ; sites internet; romans ; nouvelles ; bandes dessinées…), attaque directement avec ce recueil de gags en une planche.
Très différent du Steak haché de Damoclès, sa précédente œuvre, le ton est caustique, l’humour est noir, le dessin toujours très proche de Manu Larcenet, est assez expressif et donne une intensité mi figue mi raisin aux tableaux choisis.
D’un homme qui se pend au passage de l’ange venu élever son âme vers d’autres cieux, le grand pas à faire devient minuscule tout comme la taille des personnages, plutôt modèles réduits. De l’humour il y en a, mais l’ensemble de l’ouvrage est plutôt spleen qu’idéal.

Non content de nous donner du noir à broyer l’auteur se lance dans le jeu des mots mystères :
Talijanska, qui sonne si doux à nos oreilles ou encore Jedan, dva, tri, cetiri.
Talijanska pourtant, n’a pas tant de secrets à taire que de douleurs à dire au gré des musiques tziganes et autres chants populaires yougoslaves pour l’occasion.
Petites gens, misère et dureté de la vie sont donc mises au devant d’une scène dont on l’imagine musicale et qui se dessine de page en page sous les crayons noirs de Fabcaro.
Divisé en quatre chapitres numérotés de 1 à 4 en yougoslave, cet album est à découvrir par curiosité.

Par MARIE, le 23 octobre 2006

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