TAIGA ROUGE
Première partie

 
Ferdynand est médecin. C’est cela qui fait de lui un "bourgeois" aux yeux de certains, et c’est ce qui l’a poussé sur la route de l’exil, l’éloignant, tel un gibier traqué, de Saint-Pétersbourg où il a laissé celle qu’il aime, Natacha.

Il a entendu parler d’un pays, au-delà des montagnes, où il pourrait trouver la paix. Il s’est alors mis en chemin, mais la nature sibérienne est austère et peuplée de gens dont on ne peut plus savoir s’ils sont amis ou ennemis.

Ferdynand va pourtant rencontrer Djam Gordou, un fier cavalier mongol en qui il mettra sa confiance après avoir vu en lui un homme avec qui échanger autre chose que des coups de couteau ou des coups de feu. Ils vont faire route ensemble, se faisant passer pour des marchands de peaux.

Commence alors pour Ferdynand le déraciné une aventure imposée par la politique doublée d’une aventure humaine extraordinaire…
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur TAIGA ROUGE #1 – Première partie

 
Ce sont deux jeunes auteurs, Vincent Perriot et Arnaud Malherbe, qui intègrent avec ce premier tome de Taïga rouge la prestigieuse collection Aire Libre des éditions Dupuis. Le premier, le dessinateur, signe là son second album de bande dessinée après avoir étudié à Angoulême et avoir vu son Entre deux paraître aux éditions de la Cerise en 2007. Le second, le scénariste, journaliste de formation, a succombé aux charmes des steppes lors d’un reportage en Mongolie, le menant tout naturellement à vouloir partager avec le plus grand nombre cet amour qui est né entre lui et ces territoires encore assez peu connus et forts d’une identité propice à créer des histoires.

Ambiance, ambiances… Mélange entre le Raspoutine de Vincent Pompetti et la rencontre entre Gombo et Sergueï dans le film Urga de Nikita Mikhalkov, mélange aussi entre Le barbier de Sibérie du même cinéaste et Michel Strogoff de Verne, Taïga Rouge présente les atouts d’une œuvre forte tant au niveau du dessin et de ses couleurs impressionnistes que du récit composant avec Histoire et relations humaines.

Le vent des grands espaces asiatiques souffle sur la collection Aire Libre. En attendant de découvrir Les chevaux du vent de Lax et Fournier, accompagner Ferdynand et Djam dans cette taïga rouge est un conseil que je vous fais si vous n’êtes pas contre la découverte de talents prometteurs.
 

Par Sylvestre, le 4 juin 2008

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