Les taches du léopard

Il y a fort longtemps, dans la savane, la girafe, le zèbre et le koudou en avaient assez d’être les proies faciles de l’homme et du léopard qui étaient devenus des maîtres du camouflage. Les trois compères décidèrent donc d’aller vivre ailleurs et optèrent pour la jungle, au grand dam de l’Ethiopien et du félin. Arrivés dans la forêt, un phénomène mystérieux se produisit. Il allait être à l’origine d’une transformation étonnante chez ces animaux et, bientôt, chez l’homme et le léopard.

Par legoffe, le 21 avril 2013

Notre avis sur Les taches du léopard

Sean Tulien et Pedro Rodriguez adaptent, ici, un conte de Rudyard Kipling, issue du recueil “Histoires comme ça”, publié en 1902. Il s’agissait alors d’un livre illustré des mains mêmes de Kipling et écrit, à l’origine, pour la fille du célèbre écrivain, Joséphine, qui décéda d’une pleurésie en 1899.

Cette fois, c’est l’image qui prend le dessus sur les textes, dans un ouvrage qui s’adresse d’abord aux 5-7 ans. Et cela se fait de belle manière. Les dessins sont très beaux, modernes, dynamiques, ludiques. Il ne fait aucun doute que les enfants adhéreront au style et à la manière amusante dont les auteurs ont repris le conte. La manière des animaux de s’adresser au narrateur, leur côté rebelle, donne beaucoup de fraîcheur à l’ouvrage.

Le dépaysement est, bien sûr, total et nous avons vraiment l’impression de prendre le soleil africain avec nos compères à quatre pattes. Outre le plaisir de voyager en leur compagnie, nous allons donc aussi apprendre pourquoi le léopard ou la girafe ont des tâches, pourquoi le zèbre est rayé ou bien pourquoi l’Ethiopien a la peau foncée. Car, au début du livre, tous ont le teint uni et rien de semble les destiner au changement.

Voilà donc une jolie manière de profiter de l’inventivité de Kipling, qui s’offre ainsi un petit lifting. D’autres tomes sont d’ores et déjà prévus en 2013 : La peau du rhinocéros, La trompe de l’éléphant (un des plus connus) et la Bosse du chameau. De quoi faire rêver les enfants et forger leur imagination.

Par Legoffe, le 21 avril 2013

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