SYNDROME D'ABEL (LE)
Exil

Abel Weiss est un homme riche. Il avait tout pour être heureux sauf que sa fille Audrey est morte, qu’il déprimait, que sa femme a demandé le divorce et que même côté travail, il n’a plus la pêche. Il prend des calmants. Et puis, un jour, c’est l’accident, en voiture. Le trou noir.
Abel Weiss se réveille, nu, dans le coffre d’une voiture dans une casse. Il trouve quelques habits et essaie de faire du stop pour rentrer chez lui, à Philadelphie. Mais Weiss va avoir une sacré surprise : sa maison a été détruite, son ex-femme ne réponds pas, il ne peut plus avoir accès à son compte en banque. En fait, Abel Weiss n’existe plus, il est décédé il y a 7 ans de cela, brûlé dans un accident de voiture.
Alors, à Abel de découvrir la vérité, de comprendre pourquoi il est toujours vivant et qu’est ce que sont ces petits signes sur son torse…

Par berthold, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur SYNDROME D’ABEL (LE) #1 – Exil

Ce qui m’a frappé lorsque j’ai appris que Glénat allait sortir cette nouvelle série nommée le syndrome d’Abel, c’est la couverture. Elle possède un petit quelque chose, un je ne sais quoi qui vous attire et vous donne envie de découvrir ce qui se cache derrière. De plus, je découvre que el scénariste c’est Xavier Dorison, celui du Troisième Testament et que le dessinateur est Marazano que je connais mieux en tant que scénariste d’ailleurs avec Zero Absolu ou Génétiks. Là aussi, j’ai envie de découvrir le Marazano côté dessin.
Bref, je me procure donc ce tome 1 et je me le lis tranquillement, bien au chaud.

Le syndrome d’Abel débute très bien. Dorison y instille une ambiance, une atmosphère qui commence à vous faire frémir. Il nous présente son héros et les malheurs qui l’ont touché avant de nous amener à cet accident et à son réveil 7 ans plus tard. De plus, en ouverture et en dernière page, vous avez ces mystérieuses scènes qui se déroulent en Inde et qui semble lié à ce qui arrive à Weiss. Tout du long, vous allez être pris par ce récit, vous allez vous poser plein de questions et vous n’aurez qu’une envie, c’est de découvrir la suite. Dorison y installe aussi une atmosphère de roman noir, policier et nous faisons connaissance avec une officier de police qui semble aussi avoir quelques problèmes.
Une autre de mes nombreuses surprises sur ce titre est la découverte de Marazano, dessinateur et coloriste. J’apprécie énormément son style. Il y est aussi pour beaucoup dans l’ambiance de cette histoire. Vous aurez droit à de très belles scènes grandioses, spectaculaires surtout côté décor. Les pages 40 et 41,  pourraient presque vous faire flipper.
Il y a tant encore de choses à dire sur cette Bande Dessinée, tant de questions, que je ne peux que vous proposer de lire cette oeuvre, de vous en imprégner, en attendant de découvrir Koma le prochain tome.

Ce tome 1 est donc une très bonne surprise, un bel évènement qu’il ne faudrait pas rater. Même si cela risque de vous faire un peu peur, peut-être…

Par BERTHOLD, le 5 décembre 2008

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