SYNDROME 1866
Exécution

Miroku se sent de plus en plus mal à mesure qu’il imagine des plans pour supprimer Hiraku. Doit-il vraiment le faire ? Ne deviendra-t-il pas un criminel ? Malgré ses doutes, il continue de suivre l’adolescente proxénète et commence à fomenter le plan en apparence idéal pour assassiner la lycéenne.

Par legoffe, le 13 juin 2010

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Notre avis sur SYNDROME 1866 #2 – Exécution

Le héros de ce manga sombre progressivement dans la folie. S’il se pose encore, au début, des questions sur ses projets de meurtres, le doute (et donc la raison) le quitte bientôt définitivement. L’ambiance n’en est que plus pesante. Le visage de Miroku semble aussi morbide que le thème du livre. La mort rode et accompagne le désespoir de ceux dont la vie a été malmenée par Hiraku.

Si Miroku aurait pu apparaître comme un sauveur, un justicier, il est avant tout un meurtrier potentiel. Guérir le mal par le mal, tel est le dilemme dans ce sombre manga.

L’ambiance est donc un brin malsaine et, si le récit reste assez accrocheur, il repose sur un scénario qui tarde à convaincre. La manière dont le personnage principal glisse dans le délire meurtrier sonne plutôt faux. Or, tout le scénario repose sur la psychologie de Miroku et, dans une certaine mesure, de celle de Risa (même si cela sera sans doute plus vrai dans le troisième tome, au regard du final de ce volume). Le reste du récit est assez pauvre. Les autres personnages ne sont guère exploités et les événements sont rares. Dès lors, si la psychologie des personnages apparaît peu crédible, c’est tout le thriller qui bat de l’aile.

Il faudrait donc une bonne dose de surprise dans le prochain épisode pour relancer la machine. Dans le cas contraire, ce livre restera une lecture violente, mais pas trépidante pour autant.

Par Legoffe, le 13 juin 2010

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