SYBERIA
Hans

Kate Walker se réveille au Grand Hôpital de Valsembor. Elle ne comprend pas très bien ce qu’elle fait là. Près d’elle un jeune homme, en convalescence, appelé Kurk, tente de la rassurer. Kate lui raconte alors son histoire, quand elle a décidé, un jour, de découvrir ou se trouvait le mystérieux Hans Voralberg, un inventeur de génie. Nous revenons donc quelques 100 ans dans le passé, aux usines Voralberg, ou le père de Hans créé les premiers automates…

Par fredgri, le 7 juin 2017

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Notre avis sur SYBERIA #1 – Hans

Après le jeu "Amerzone" en 1999, Benoit Sokal créé "Sybéria" en 2001 et c’est tout de suite le succès. Il y aura dans la foulée un première suite puis, pour des raisons de droits, cela s’est arrêté là. Mais avec l’aide son fils Hugo, ils remettent le couvert pour proposer Sybéria 3 qui sort en ce moment même, c’est l’occasion pour accompagner cette sortie avec un premier Artbook publié par Huginn & Muninn et cet album qui annonce donc une nouvelle série qui reviendra sur la quête de Kate et la vie de hans pendant son absence !

Mais rassurez-vous, il n’est nullement nécessaire d’avoir joué aux précédentes versions de Syberia, ni même de connaitre ce monde par cœur (même si c’est très nettement conseillé !!!), l’album se lit très bien pour ce qu’il est, isolé du reste. Après tout, il s’agit ici des origines de l’histoire, de ce qui a précédé le jeu. Sokal fils installe donc les personnages et la dynamique du récit qui ne démarre réellement qu’à la fin de l’album, en fait.
Mais c’est intéressant, car ainsi on peut entrer tranquillement dans cet univers qui promet d’être extrêmement riche et passionnant !
Le scénario est très fluide, il prend son temps pour bien poser les bases tout en annonçant des aventures à venir intrigantes !

Mais la surprise reste encore graphique. Johann Blais est un jeune artiste dont c’est le tout premier album. Et franchement, à part quelques cases qui lorgnent sérieusement vers la photo, ou encore avec des personnages qui changent de physique de temps à autre, cela reste du superbe travail, très impressionnant ! On glisse d’une page à l’autre en s’arrêtant parfois pour admirer certains détails !

A la fin de l’album, on a droit à un dossier très complet qui revient sur les bases du projet, sur les impressions de Sokal père, sa découverte des nouvelles technologies et sa collaboration avec son fils Hugo et avec Johann Blais !

Un très sympathique premier volume qui donne bien envie d’avoir la suite !

Très conseillé !

Par FredGri, le 7 juin 2017

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