SURVIVANTE (LA)
La revanche

 
Jonas et sa mère ont souhaité mettre de la distance entre eux et les robots qui sont passés maîtres des lieux sur la Terre dépeuplée d’humains. C’est à bord d’une navette spatiale qu’ils rallient donc une station orbitale dans laquelle ils ont calculé pouvoir vivre plusieurs années, le temps – espèrent-ils – pour les cyborgs de tomber inexorablement en décrépitude.

Lorsqu’ils atteindront leur objectif, c’est très surpris qu’ils trouveront un petit groupe d’autres survivants. Mais une vie en vase clos durant plusieurs longues années a fait de ces nouveaux compagnons potentiels des personnes devenues imprévisibles sinon complètement folles : le retour sur le plancher des vaches devient vite une obligation pour Aude et son fils…
 

Par sylvestre, le 1 avril 2011

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Notre avis sur SURVIVANTE (LA) #3 – La revanche

 
C’est de la science-fiction, et Jonas a été éduqué par un cyborg… L’utopie est donc à peine palpable (!!!) lorsque dès la première planche, c’est aux commandes de la navette spatiale américaine qu’on voit Aude et Jonas mettre le cap vers l’espace ! A croire que la NASA avait ouvert une succursale et monté une plateforme de lancement non loin de Paris, et que les fameux cyborgs de l’histoire avaient maintenu tout ça en état de fonctionner, au cas où les deux seuls humains vivant sur Terre avaient envie un jour de se payer une petite virée dans les étoiles !!! Oui, c’en est risible, mais c’est un axiome à intégrer pour continuer la lecture de cette saga porno-SF…

Ce troisième album est assez différent des précédents, cela dit, étant donné qu’il élargit le casting humain, ce qui n’est pas peu dire dans cette saga où la solitude était un maître mot ! Mais on se rend compte finalement, au vu du développement de la situation, que la nouveauté n’ouvre que sur un petit soubresaut dans le récit : quand les jeux sont faits, Aude et Jonas se retrouvant à nouveau tout à fait seuls… Retour à la case départ… Si le salut de l’Homme n’est pas dans la solitude, il n’est pas montré non plus être dans le groupe quand ce groupe en question a trop subi pour ne pas ressortir fou de l’expérience…

Aude et son fils Jonas ont par contre eux resserré les liens entre eux, liens qui étaient inexistants dans le tome 2. La suite reste donc une aventure à vivre pour eux, mais c’est à deux qu’ils l’affronteront.

Avec un bon dessin daté signé Paul Gillon et la récurrence de séquences pornographiques pour continuer de donner à la chair le droit d’exister dans un univers ou elle est plutôt appelée à disparaître, la série de bandes dessinées La survivante trouve en ce troisième album un épisode aussi agréable à lire que les autres mais assez peu utile sur le fond. Un soubresaut, disais-je… Un peu de sang neuf pour faire durer le plaisir, puisque dans le cas d’Aude qui sait pourtant en prendre quand elle veut, on ne sait jamais combien de temps et dans quelles conditions ça peut durer…
 

Par Sylvestre, le 2 avril 2011

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