SUPREME POWER
épisodes 1 à 6

Quelque part aux Etats Unis, un vaisseau spatial s’écrase dans un champ. Un couple qui passait par là va trouver à son bord un jeune enfant. Ils décident de le garder et de l’élever. Mais cela ne se passera pas ainsi, car le gouvernement va récuperer l’enfant pour l’élever sous surveillance de l’armée. L’enfant va rapidement développer des super-pouvoirs. Celui ci que l’on a nommé Mark Milton deviendra une arme pour le pays.
Mais d’autres personnes avec des pouvoirs font leur apparitions dans le pays…

Par berthold, le 1 janvier 2001

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2 avis sur SUPREME POWER #1 – épisodes 1 à 6

J’ai découvert il y a bien longtemps dans un épisode des vengeurs, une équipe nommé l’escadron supreme. Cet équipe était la « copie » de la JLA de chez D.C.
Straczynski nous narre les débuts de cet équipe, et nous offre encore une fois du grand scénario que met en image avec brio : Gary Frank.
Bien sur, il y a quelques différences avec les premiers épisodes : Nighthawk, alias Kyle Richmond est noir par exemple, les costumes moins « flashies » . De plus, l’histoire parait beaucoup plus crédible.
Le tome 2 est annoncé pour bientot.

Par BERTHOLD, le 19 janvier 2005

Straczynski est ce qu’on appelle un scénariste révisonniste, c’est à dire qu’il prend plaisir à réécrire les origines ou l’histoire des personnages qu’il reprend en main. Ca n’est pas forcément mauvais, loin de là et ce « Supreme power » en est un excellent exemple.

Cette équipe, qui n’a jamais vraiment réussi à se distinguer des autres groupes comme les Avengers ou la JLA, est restée dans l’ombre sans toutefois trouver sa place. Peut-être fallait il en effet un bon coup de balais et repartir à zéro en insufflant une bonne dose de réalisme.

Car finalement, Straczynski se sert de l’exemple de Moore et emmène ses personnages vers une voie plus adulte, plus torturée, on manipule ces surhommes, ils sont persécutés mais ne tombent pas dans le larmoyant et le manichéisme habituel. Ici on ne les envie pas, on n’a même certainement pas envie d’être à leur place, simplement on les comprend et on suit leur parcours.

Le propos de Straczynski est donc véritablement psychologique, il prend en compte tout ce qui peut avoir mené ces personnages ou ils en sont, leur amertume, leur naïveté, leur fierté ou leur colère, ils ne sont pas seulement des super héros mais des humains avant tout !

Alors oui, la différence avec la vieille version est énorme et peut-être faut il carrément l’oublier, toutefois ce petit album est à lire sans hésiter.

Je ne suis habituellement pas un fan de ce scénariste que je trouve le plus souvent assez fumiste (genre raconter en 6 épisodes ce qui tient en 2) mais là je le trouve très intelligent.

D’autant que c’est Gary Franck qui s’occupe des dessins et c’est un atout indéniable…

Par FredGri, le 19 janvier 2005

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