Metropolis

Jon Kent est le maître de Metropolis, un maître contrôlé par le redoutable Lutor, machiavélique manipulateur de l’ombre !

Metropolis est une ville partagée en deux, en haut se trouvent les riches, en bas les pauvres. Il est important de bien maintenir tout ça. Alors, quand Lutor se rend compte qu’un mouvement se créé parmi la masse par le biais de la belle Lois, qu’une flamme d’espoir s’allume, qu’il paraîtrait qu’un élu serait bientôt là, il décide de prendre les devants, il capture Lois et fabrique un robot à son image pour prendre sa place. Seulement il n’a pas compté avec le fils de Jon Kent, le jeune Clarc…

Ce dernier, séduit par l’optimisme de Lois, décide d’aller y voir de plus près…

Par fredgri, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur Metropolis

En 1924, Fritz Lang est impressionné par l’immensité de New York et de ses bâtiments. Il va, pour la première fois, penser à une gigantesque cité qui deviendra, plus tard, Metropolis. C’est sa femme, Thea von Harbou, qui va se charger du scénario après en avoir écrit le livre. Film fantastique et visionnaire « Metropolis » vaut autant par son esthétisme expressionniste que par les thèmes qui y sont présentés. En effet on y parle d’intelligence artificiel, d’Uthopie, de lutte de classe mais aussi d’espoir en l’homme.

« Metropolis » est avant tout une énorme source d’inspiration, exemple parfait de ce que l’art a de plus engagé, ce film va inspirer nombre de créateur, d’univers, comme par exemple les plus évidents « Metropolis » de Rintaro, l’esthétisme de Blade Runner mais aussi 1984 d’Orwell.

Dans cet album Jean Marc Lofficier, sa femme Randy et Roy Thomas vont donc reprendre les thèmes précités, y coller l’univers de Superman et démontrer par A + B que même 70 ans plus tard l’oeuvre de Lang et Von Harbou est complètement d’actualité !

Clarc est présenté comme un jeune homme certes naïf mais avant tout passionné et idéaliste, le héros parfait qui véhicule toute les valeurs nécessaires. Peut-être est ce un brin basique et facile, n’empêche que cela fonctionne parfaitement, le parallèle entre les deux univers passe très bien et tout parait même plutôt assez logique, d’autant que les scénaristes ont collé assez près à l’oeuvre initiale, c’en est même très troublant…

L’autre très agréable surprise c’est le graphisme très particulier de Ted McKeever, un style tortueux, violent, expressionniste qui ne tombe pas dans le piège d’embellir les personnages, de fausser le propos, non, bien au contraire, là aussi tout est logique, qui d’autre que lui aurait pu « peindre » cette histoire ?

Je vous ai déjà parlé de cette collection « Elseworld » de DC qui propose donc des récits et des univers parallèle pour raconter d’autres versions de leur personnages ! Pour l’instant très peu de projet Elseworld ont été traduit, espérons que cela changera vite !

64 pages parfaitement écrites et magnifiquement dessinées, c’est un bonheur à ne pas louper !

Par FredGri, le 6 mai 2005

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