SUPERDUPONT
Pourchasse l'ignoble !

Qu’il s’agisse d’empêcher des produits d’alimentation d’appellation non contrôlée d’entrer sur le territoire français, de démanteler des réseaux pornographiques sur internet ou de défendre la belle langue française, Superdupont est toujours partant, d’autant plus qu’immanquablement, les terroristes du groupe « Antifrance », ses ennemis jurés, sont derrière tout ça…
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

Publicité

Toute la BD, que de la BD !

Notre avis sur SUPERDUPONT #6 – Pourchasse l’ignoble !

Après un premier retour inespéré il y a 13 ans, voilà que le plus « bleublanrouge » des super-héros refait surface, tout en couleurs, plein de bonnes intentions envers la France qu’il souhaite toujours par-dessus tout soustraire aux menaces les plus farfelues qui pèsent sur elle !

Les prestigieux auteurs de ce sixième tome des aventures de Superdupont eux aussi sont plein de bonnes intentions et modernisent leur héros à travers les missions qu’ils lui soumettent. Ainsi, la seconde histoire verra l’encapé se frotter à Internet et aux univers situés de l’autre côté des écrans, tout comme la troisième, relative à la sauvegarde de la langue française, verra son moulin alimenté par l’eau des SMS et autres moyens de communication modernes qui mettent à mal la langue de Molière.

Mais malgré tout cela, certains héros vieillissent plus mal que d’autres et Superdupont est peut-être de ceux-là, car bien que sa franchouillardise soit à prendre au second degré, on est bien d’accord là-dessus, certains thèmes abordés peuvent ne pas faire l’unanimité et être qualifiés de xénophobes par les moins perméables à cet humour tout comme certains gags peuvent être mal pris car au parfum d’intolérance ou d’exaspération (par exemple celui relatif aux guichetiers de La Poste), en ces périodes où il est à la mode de monter les gens les uns contre les autres plutôt que de leur apprendre à se supporter…

Au bilan, ce Superdupont tome 6 est quand même une bien chouette BD délirante, dessinée par un Solé en forme mais qui pêche peut-être par cet humour parfois limite gênant. (Allez, je préfère insister pour que lors de votre lecture vous jugiez par vous-mêmes que c’est moi sans doute qui pousse trop loin le principe de précaution !!!)
 

Par Sylvestre, le 5 juin 2008

Publicité