SUMMER WARS
Tome 3

 
Love Machine devient de plus en plus dangereuse à mesure qu’elle absorbe dans Oz les comptes des autres joueurs. Dans le monde réel, les conséquences de ses actes sont de plus en plus concrètes et terrifiantes, à l’instar de cette sonde spatiale dont elle s’est rendue maîtresse et qu’elle fait maintenant chuter vers la Terre, vers un endroit encore mal défini mais qui pourrait bien être une centrale nucléaire !

Le compte à rebours est donc énormément stressant pour Kenji et pour la famille Jinnouchi qui comptent parmi les plus à même de contrer les initiatives de Love Machine. L’idée est donc pour eux de fédérer eux aussi comme leur ennemi un maximum de comptes pour ne pas être ridicules dans le face-à-face, mais aussi de déposséder Love Machine du maximum de ceux qu’elle a emmagasinés.

C’est au toupet, par une simple partie de "Koikoi", que les Jinnouchi vont défier leur virtuel adversaire ; et c’est sur les épaules de Natsuki que va reposer la responsabilité de cette mission inédite…
 

Par sylvestre, le 1 avril 2011

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Notre avis sur SUMMER WARS #3 – Tome 3

 
Ce troisième volume de Summer wars accompagne le lecteur jusqu’à la conclusion de cette série, une série qui aura originalement entremêlé réalité et virtuel en faisant peser l’un sur l’autre. En faisant contraster le moderne avec le traditionnel, mais sans les dissocier, les auteurs auront réussi à raconter une belle histoire doublée d’une belle expérience familiale pour les Jinnouchi et pour Kenji qui, au fur et à mesure, à partagé son statut de héros avec la communauté familiale chez qui il avait été invité pour ce fameux été.

On regrettera, côté scénario (et comme je l’écrivais dans mes avis sur les deux précédents tomes), que le côté "problème national" soit dans les faits cantonné au seul cercle des Jinnouchi, que ces derniers concentraient dans leurs rangs ceux par qui c’était arrivé et ceux par qui le problème allait être résolu. Et de la même manière, on sera peut-être un peu déçu par l’apparente (même si montrée aléatoire) facilité avec laquelle Natsuki, par le jeu de Koikoi, aura raison des ambitions de son redoutable adversaire.

Mais Summer wars reste en son genre et malgré cela une série courte, donc puissante, de bien bonne qualité ; une saga manga que le plus grand nombre appréciera, ados et adultes. Une bande dessinée qui nous aura régalé tout du long du beau dessin d’Iqura Sugimoto que l’on valide comme étant un auteur dont il faut surveiller les travaux !
 

Par Sylvestre, le 5 avril 2011

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