SUMMER WARS
Tome 2

 
Wabisuke a déclaré qu’il était le concepteur de Love Machine, l’entité mettant la pagaille dans le monde virtuel d’Oz et, par extension, dans la vie réelle. Devant l’incompréhension et l’horreur affichées par les membres de la famille Jinnouchi suite à cette déclaration, il a tenté mais en vain de justifier ses actes. Lui, l’enfant adopté qui n’avait jamais réussi à se faire accepter complètement s’est mis ce jour-là à dos même la sage grand-mère Sakaé ! Las, il est parti, laissant toute la maisonnée démunie et révoltée.

La famille Jinnouchi a toujours eu un grand sens de l’honneur et quand grand-mère Sakaé a affirmé que leur famille devait réparer l’erreur commise par l’un d’eux, tout le monde fut d’accord. Mais grand-mère Sakaé s’est éteinte ce soir-là, la veille de son anniversaire !

Sa dernière volonté n’était cependant pas tombée dans les oreilles de sourds, et tout le monde s’est mis en quatre pour participer à l’éradication de l’ennemi commun, de l’ennemi mondial : Love Machine… Se risquant dans le monde d’Oz déserté pour cause de panique générale, le virtuel King Kazma, piloté par une équipe familiale décidée, était prêt à affronter Love Machine. Mais les efforts des membres de la famille Jinnouchi, assistés de Kenji, allaient-ils pouvoir mener à bien leur indispensable mission ?
 

Par sylvestre, le 18 mars 2011

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Notre avis sur SUMMER WARS #2 – Tome 2

 
Tout aussi fantaisiste mais toute aussi plaisante, cette suite du tome 1 de la série Summer wars ne nous laisse pas le temps de souffler et jalonne le récit avec de nouveaux éléments importants. De grands moments se succèdent en effet, et parmi eux le départ de Wabisuke (dont la réapparition n’aura été que de courte durée et ô combien impopulaire) ou comme, bien sûr, le décès inattendu de la grand-mère, Sakaé, autour de qui tournaient pas mal de choses, voire même autour de qui tout s’était construit ; puisque c’est pour son anniversaire que la majorité des héros s’étaient rassemblés ! Le début du combat virtuel enfin est un autre point important : c’est avec lui que prend fin ce tome, et c’est par lui que pas mal de choses devraient arriver et jouer sur la conclusion qui sera connue dans le prochain tome.

Outre les aspects modernes et ludiques liés au monde virtuel d’Oz, on aura noté combien importantes sont dans l’histoire, pour le créateur de la série, les notions de noyau familial, de confiance et d’entraide intergénérationnelles… Des notions quelque peu traditionnelles, allant à contre-pied de tout ce qui a trait à l’univers des jeux vidéo en général, et donc du monde d’Oz en particulier… Mais c’est aussi cette dualité entre modernisme fou et sagesse qui assure du relief au récit : on accroche facilement à ce genre de manga prévu en peu de tomes : tout va rapidement à l’essentiel, sans se perdre dans des considérations qui éloignent du fil rouge.

Le dessin d’Iqura Sugimoto accompagne toujours aussi énergiquement la narration. C’est un facteur important. Le trait de l’artiste pioche, de plus, dans des registres entre trait manga classique pour ados et trait réaliste plus mûr ; de quoi faire venir vers ce titre un public ado comme un public plus âgé.

Une bonne suite, en tout cas, en attendant le mot de la fin dans le prochain tome.
 

Par Sylvestre, le 1 mars 2011

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