SUGAR FAMILY
Volume 3

Un soir, alors qu’elle rentre du lycée, Yuka croise par hasard une ancienne connaissance, Arata, qui a bien changé depuis le collège ! Le jeune garçon, qu’elle avait toujours considéré comme son petit frère, n’est visiblement plus satisfait de cette situation. Il tente alors de faire comprendre ses sentiments à Yuka, ce qui a le don de rendre fou de jalousie Taichi. Grand frère contre petit frère, le combat s’annonce rude ! En bonus, une histoire courte: Xocolatl.

Par boukrou, le 5 janvier 2012

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Notre avis sur SUGAR FAMILY #3 – Volume 3

Les points faibles évoqués dans les avis précédents tels que le résumé à chaque début de chapitre cassant toute fluidité de lecture, la relation frère/sœur sans queue ni tête qui n’avance pas d’un pouce, la qualité de dessin médiocre, le côté fastidieux du scénario qui ne va pas en s’améliorant, bref, tous ces défauts sont encore et toujours bien trop présents, je ne m’attarderai donc pas dessus.

Mais comme si ça ne suffisait pas, l’auteur a du se dire qu’il pouvait faire encore pire ici (si si, c’est possible !).
Prenons par exemple, Eiji, le copain de Taichi, qui prenait une place mine de rien importante dans les deux premiers tomes. Et bien là, on n’en entend plus parler. Il se fait lamentablement remplacer par un ancien camarade de Yuka qui vient ainsi initier un triangle amoureux des plus banals, seul cliché peut-être encore non présent dans la série. Je vous passe les détails sur la jalousie du prof ainsi que sur la confusion de Yuka tout du long.
Deuxième point qui m’a choqué sur ce tome, ce sont les scènes qui s’arrêtent brusquement. L’évènement phare de ce tome est le "sis con", soit "sister contest", comprenez là, le concours désignant la meilleure petite sœur. On est donc en pleine "action", quand après avoir tourné la page, on assiste aux résultats du concours. Aucune idée de comment on en est arrivé là, mais on a bien le sentiment qu’il manque une partie de l’histoire. Et ce n’est qu’un exemple, on retrouve le même schéma plusieurs fois au sein de ce volume.
Enfin, là encore, ça ne m’avait pas choqué précédemment mais les personnages changent de vêtements entre deux cases ou passent du coq à l’âne au sein de leurs dialogues, et croyez moi, c’est loin d’être volontaire. Du coup, étant donné que les visages masculins sont très semblables, les habits deviennent presque le seul point de repère pour reconnaître nos protagonistes. Alors si en plus, il faut s’adapter aux faux-raccord de ce type, comprenez bien qu’on se perd complètement et donc que la lecture en pâtit terriblement.

Au final, ce tome vient définitivement enterrer la série et il faudrait bien plus qu’un miracle pour que les trois derniers tomes ne suscitent ne serait-ce qu’un quelconque intérêt.

Par boukrou, le 5 janvier 2012

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