Sublimes créatures

Ethan Wate est un lycéen sans histoire, dans une petite ville du Sud des Etats-Unis sans histoires. La vie est monotone, sauf peut être les rêves du jeune homme. Son sommeil est régulièrement tourmenté par l’apparition d’une belle inconnue.

Quelle n’est pas alors la surprise d’Ethan lorsqu’on lui annonce l’arrivée d’une nouvelle camarade de classe et que cette dernière n’est autre que… la femme de ses rêves ! Il essaye alors immédiatement de nouer des relations avec elle, mais ce n’est pas chose aisée. De plus, d’étranges phénomènes voient le jour et la lycéenne n’y semble pas étrangère. Qui est donc vraiment Lena Duchannes ?

Par legoffe, le 8 avril 2013

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Notre avis sur Sublimes créatures

Ce libre est l’adaptation du roman “16 Lunes”, de Kami Garcia et Margaret Stohl, qui est également sorti au cinéma fin février sous le titre “Sublimes Créatures”. Une histoire qui a eu beaucoup de succès auprès des adolescents et qui surfe sur des récits du type de Twilight. Il met, en effet, en scène un jeune homme qui va tomber amoureux d’une lycéenne victime d’une sorte de malédiction. Elle est membre d’une famille d’enchanteurs et, le jour de ses 16 ans, elle saura si elle va basculer du côté de l’ombre ou de la lumière.

A l’approche de cet anniversaire s’ensuit donc une aventure à rebondissements, où un garçon a priori (je dis bien “a priori”) sans histoires, va tenter de perturber le destin pour l’amour de sa belle pas comme les autres.

L’univers de ces sorciers, le décor de bled perdu de la Nouvelle-Orléans, les tourments du jeune homme, autant d’ingrédients qui façonnent une ambiance très particulière. Les auteurs ont imaginé des personnages contrastés, qui ont leurs secrets et une vraie personnalité. Le scénario est donc plutôt dense tout en assumant ce côté romantique qui le place dans la plus pure tradition des histoires d’amour pour adolescents.

Mais, si l’histoire est efficace, j’avoue avoir eu beaucoup de mal avec les dessins de Cassandra Jean. Leur aspect approximatif et le manque de subtilité des à plats noir et blanc forment un ensemble assez brouillon. Votre plus grand défi, si vous voulez vous plonger dans l’univers des Duchannes, sera donc de passer outre ces graphismes décevants. Le choix est d’autant plus regrettable que cet univers disposait d’un sacré potentiel en matière de dessins. Pour le reste, les ados amateurs de fantastique apprécieront certainement cette histoire qui, soulignons-le, est complète, en un volume, ce qui n’est pas si souvent le cas.

Par Legoffe, le 8 avril 2013

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