STROBE EDGE
Strobe edge

Ninako Kinoshita est une jeune lycéenne inexpérimentée en amour. À tel point qu’elle ne peut dire si ce qu’elle ressent pour son ami d’enfance, Daiki, est de l’amour ou de l’amitié. Un soir, dans le métro, elle fait la connaissance de Ren, le garçon le plus populaire du lycée.
Au cours de leurs diverses discussions et entrevues, Ninako commence à comprendre ce qu’est l’amour. Cependant, ce n’est pas du goût de son meilleur ami, qui décide alors de lui avouer ses sentiments.

Par boukrou, le 29 août 2011

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Notre avis sur STROBE EDGE #1 – Strobe edge

Quatre ans après la première parution au Japon, Kana nous livre cet été les deux premiers tomes. Ce manga en dix tomes a déjà connu un très grand succès et a été adapté en CD Drama ainsi qu’en roman. Cette série est la première d’Io Sakisaka à comporter plus de deux volumes. Autre nouveauté pour la mangaka, elle s’entoure d’assistants, à partir du deuxième volet, pour l’aider dans sa tâche, chose qu’elle n’avait pas faite jusqu’alors.

Si vous êtes amateur de shojo, vous allez être servi. En effet, ce manga respecte très minutieusement tous les codes du genre tant au niveau du scénario que du coup de crayon.

L’histoire est des plus banales : une jeune fille tout ce qu’il y a de plus naïve, qui ne connait absolument rien ni aux garçons, ni même au concept de l’amour, tombe amoureuse du plus beau, du plus gentil, du plus populaire garçon de l’école, tandis que son meilleur ami lui déclare sa flamme. Ajoutez à cela des petits coeurs sur les joues, des fleurs dans les boites de dialogue, et vous (re)tombez immédiatement dans les clichés caractéristiques du shojo.

Fort heureusement, l’auteur se démarque sur un point. Comme l’écrit la mangaka : "Je pense que plein de choses circulent à grande vitesse dans notre tête. En mettant l’accent sur cela, j’aimerais que le lecteur puisse se dire ‘Oh ! Je vois tout à fait ce que c’est !’". Aussi, essaye-t-elle, au mieux, de retranscrir tout ce à quoi les personnages peuvent penser entre chaque action ce qui, additionné aux nombreux évènements qui s’enchaînent, ajoute une certaine dynamique à la lecture. Ceci étant, une fois le décor planté, l’auteur se focalise sur les personnages principaux en prenant soin de les détailler un peu plus et arrive péniblement à ajouter un soupçon de profondeur au récit.

Pour le dessin, on reste dans les classiques du shojo. Le trait est fin et soigné, la lecture est agréable, rien à dire à ce niveau, d’autant plus que l’auteur laisse très vite tomber les accessoires superflues décrit plus haut, enlevant ainsi le côté prépubère au récit.

Kana, fidèle à ses habitudes, offre une édition de qualité et brosse un portrait rapide de l’auteur en fin de volume. Ce petit détail beaucoup trop rare, méritait d’être noté.

Au final, c’est un manga qui se laisse lire, rien de très original, mais agréable néanmoins. Ce premier tome tend à s’améliorer au fil de l’histoire laissant place à une fin bien moins décevante. C’est donc une excellente initiative que Kana a eue en sortant les deux premiers tomes d’un coup. Le lecteur va pouvoir se faire une idée plus précise sur cette série avant de la jeter aux oubliettes à cause d’un premier volume quelque peu essouflé.

Par boukrou, le 29 août 2011

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