STRAY DOG
Volume 1

A Ishtar cohabitent les humains et les démons, même si ces derniers sont persécutés et maitrisés grâce à tout un arsenal d’instruments. Cela passe du sérum d’obéissance au collier rempli d’eau bénite ou autres pointes d’argent.
Un jour, l’éminent Senri Aokideso, directeur du Bird, un institut spécialisé dans l’étude et la capture des démons, est appelé par un chef de gang local qui souhaiterait qu’on l’aide avec un démon qu’il possède, particulièrement dangereux et redoutable. C’est ainsi que Senri rencontre Toru, surnommé "La bête". Entre eux commence alors une étrange relation qui va déboucher sur une proposition de Senri, Toru doit accepter de le servir dorénavant, et quand il sera mort de servir sa fille Aki… Le prix de ce pacte est la propre vie de Senri. Après quelques hésitations et menaces Toru accepte…

Par fredgri, le 30 août 2015

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Notre avis sur STRAY DOG #1 – Volume 1

VanRah s’est fait remarquer sur le Net avec près d’une dizaine de titres publiés à compte d’auteur, et des galeries très visitées sur des sites américains comme Inkblazers et Deviantart…
Elle décide donc de développer avec Stray Dog un traitement plus approfondi du thème du loup-garou, afin de faire ressortir tout le mystère, la magie et les problématiques qui peuvent y être accolés. Stray Dog fut d’ailleurs élu lauréat du prix International des amateurs de comics et manga en 2011.

Néanmoins, malgré un scénario particulièrement bien ficelé il faut s’accrocher car le rythme est très lent et redondant. L’auteur insiste sur ses arguments et force quelque peu le caractère mystérieux de ses personnages au point ou l’on aurait parfois envie de leur mettre des claques pour qu’ils sortent de leur pose !!! Mais ce tempo très lent et théâtral a aussi comme qualité de donner de l’espace à l’histoire, de permettre une évolution des rapports des uns et des autres. Et dans le cadre de cette histoire c’est pas mal du tout, car ainsi VanRah peut installer en parallèle son univers et glisser des choses plus qui font référence à des passés communs etc.
Donc ça commence assez bien, en fin de compte, si ce n’est certain tiques d’écriture pas toujours heureux, mais qui ne gênent en rien cette lecture très prenante !

Graphiquement, c’est un peu autre chose. Certes VanRah est une excellente illustratrice, on s’en rend compte avec quelques pages isolées, bien plus tournées vers de l’habillage pour renforcer les atmosphères, sans grand rapport avec le reste du récit, mais qu’importe, c’est beau et c’est efficace. Par contre ses personnages masculins ont un peu tendance à tous se ressembler, à peine arrive-t on à les distinguer par la forme de leurs lunettes ou la couleur de leur cheveux. A cela on ajoute une absence quasi-générale de décors et d’expression et on obtient un dessin qui se contente la plupart du temps de simplement suivre l’histoire, sans aller plus loin.
Ceci dit, une fois la première trentaine de page on se laisse emporter et on oubli vite tout ça. Mais quand même…

Il en ressort un premier volume qui pose les bases, sur environ 300 pages, la suite devrait être bien plus riche en évènements !

Par FredGri, le 30 août 2015

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