STRAPONTIN
La ruée vers l'ivoire

Miss Lou Thompson fait appel à Strapontin pour un nouveau périple qui doit les amener à nouveau au Maharadjah de Patatah. Mais cette fois-ci, c’est en Amérique, au Texas plus précisément, que ce dernier s’est établi pour quelques temps. Une fois sur place, Strapontin est promu cow-boy ou plutôt elephant-boy. Autant dire que cette catégorie d’animal n’est nullement appréciée par tout le monde et surtout par le voisin immédiat Sigmund Schmidt. Celui-ci, excédé, va tout tenter pour  renvoyer les mastodontes dans leur territoire d’origine y compris en s’associant avec un bandit que Miss Thompson et Strapontin ne connaissent que trop, Amédée Lapègre. Aïe ! il va y avoir du rififi dans la prairie.

Par phibes, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur STRAPONTIN #2bis – La ruée vers l’ivoire

"La ruée vers l’ivoire" est une aventure du journal Tintin qui fait partie du 2ème tome "Strapontin et le monstre du Loch Ness".

Après les territoires de l’est (voir tome 1), ceux du nord (voir tome 2), voici Strapontin, le taximan spécialiste des longues courses, posant le pied et ses quatre roues dans l’ouest, au pays surdimensionné de l’élevage des vaches. Pour ce faire, René Goscinny fait revenir toute sa petite troupe du premier épisode en prenant le soin, pour éviter une redite préjudiciable, de la déplacer dans le pays de la démesure. Si nous gardons donc nos repères avec les personnages et certains gags rappelant ceux du premier épisode, il n’en est pas de même avec les lieux où se passe l’aventure. La luxuriance de la jungle orientale a laissé place aux cactus, au roc et au sable du désert, la sauvagerie s’est éclipsée au profit d’une certaine modernité. Le changement opéré amène ainsi son lot de nouveaux gags prouvant la fertilité d’esprit du scénariste.

Par l’intermédiaire de son maharadjah, René Goscinny imagine d’une manière humoristique les conséquences de l’introduction de la gente pachydermique au pays du hot-dog. De fait, la disparité entre les cultures indiennes et américaines apporte une touche décalée sympathique qui réserve son petit lot de surprises. La bonne humeur ambiante dispensée généreusement tout au long des trente planches s’apprécie de bon cœur et permet de découvrir avec plaisir les débuts du père d’"Astérix".

Berck maintient le cap de son travail bon enfant en produisant des dessins toujours aussi humoristiques et pleins de bons sentiments. La justesse de son trait se révèle sans ambiguïté dans le mouvement qu’exécutent personnages et animaux qui se croisent indéfiniment.

Croyez-vous que Strapontin soit un chauffeur de taxi sans défense. Pour ma part, je ne crois pas et c’est épisode vous prouvera que j’ai raison !

Par Phibes, le 20 octobre 2008

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