STONEHENGE
Vortimer

Au milieu du Vème siècle, les iles Bretonnes vivent dans une paix fragile, fermement maintenue par le Haut Roi Vortigern. Les clans se sont fédérés autour de lui, mais chaque roi, chaque chef de tribu, garde avec son peuple une nature indépendante et sauvage que le moindre cahot peut réveiller.
Dans ces terres emplies de mystères, où les anciens Dieux côtoient la nouvelle religion, où les prêtres et les druides se croisent dans les cours, les anciens artefacts ont encore une grande puissance, apportant à ceux qui les possèdent un pouvoir hors du commun.

Par olivier, le 2 octobre 2017

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Notre avis sur STONEHENGE #2 – Vortimer

Une assemblée vient d’être massacrée à Stonehenge, la pierre de Fal a été volée, une pierre qui doit mener à l’épée de Nuada dont le possesseur serait reconnu comme seul et unique Roi de Bretagne. Une épée que nous connaissons plus maintenant sous un autre nom : Excalibur.
Corbeyran poursuit avec fougue son récit de légende pré-arthurienne, dans un mélange subtilement dosé d’histoire et de mythes. Chaque personnage, qu’il ait une existence historique, légendaire ou romancée prend sa place dans un récit aux intrigues étroitement imbriquées dont le dénouement ne se laisse pas encore entrevoir.
Politique, religieux, mythique, chacun suit le fil de son histoire, de l’avenir qu’il se choisit ou qu’il tente d’apporter à son peuple en ignorant que la trame du destin entremêle avec ironie ces quêtes individuelles.

Dès le premier tome de ce récit, nous étions tombés sous le charme du dessin d’Ugo Pinson, mettant en scène le récit avec un réalisme et une précision magnifique. Ugo est non seulement un grand dessinateur mais il insuffle dans ses planches une vie à ses personnages, une consistance presque tangible, jouant avec la lumière et les couleurs, les sentiments que Corbeyran prête à ses personnages prennent avec Ugo Pinson une réelle densité.
Entre tempête et poésie, mélancolie et emportement, chacune de ses cases est un tableau qui interagi avec le lecteur, le plongeant sans restrictions dans une aventure aux trames encore bien sombres.

Par Olivier, le 2 octobre 2017

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