Stig's inferno

(Stig’s Inferno 1 à 5)
Stig emmène sa nouvelle copine Béatrice chez lui. Il habite une vieille baraque perchée sur une colline loin de tout. Mais une fois arrivé la jeune fille se rend compte que non seulement l’intérieur de la maison est étrange, avec des inscriptions démoniaques peintes sur les murs et des objets étrangement vivants !!!! Mais le plus bizarre reste encore ces "bestioles" qui habitent dans le piano et qui finissent par décapiter Stig…
Et ainsi, le jeune homme tombe en enfer, complètement perdu, ne comprenant même pas sa propre mort. Commence alors une odyssée infernale ou il va se retrouver confronté à divers démons, à un monde complètement absurde…

Par fredgri, le 30 juillet 2013

Notre avis sur Stig’s inferno

Avec cet album nous assistons aux tout débuts de Ty Templeton. Cet artiste qui se fera ensuite connaitre sur la JLI, sur Spider-Man etc. a déjà un style d’une très grande beauté, même si c’est vrai que les premières planches n’ont pas l’assurance des dernières. Néanmoins l’évolution est fulgurante, d’une part, ensuite il se détache très vite une incroyable personnalité qui rappelle celle de Wally Wood sur ses petits récits Mad par exemple !
Car l’univers que déroule Templeton devant nous est avant tout dirigé par l’absurde. Une situation de base qui glisse vite vers un prétexte à une succession de délires ou Stig essaye de comprendre ce qui lui arrive et ou diable est-il tombé !

Même s’il se dessine lentement un embryon d’intrigue on devine très vite que Templeton laisse avant tout libre court à son imagination, accumulant les références dans les coins, lorgnant parfois vers La satire pure ou sur le simple nonsens. Ce qui fait que rapidement le lecteur doit opter pour une lecture en roue libre, sans se prendre la tête plus que ça.

Toutefois ce Stig’s inferno reste une lecture vraiment jouissive, complètement décomplexée. Et même s’il s’agit ici du premier véritable boulot de Templeton, on se prend très vite au jeu, bien au delà de la simple curiosité ! Il faut dire que, comme je l’ai précisé plus haut, le trait de l’artiste évolue très vite, gagnant en sureté, en contraste, tandis que l’encrage devient de plus en plus fin et magnifique !
Précisons que Templeton va ensuite être repéré par les majors, et notamment comme encreur, avant de se refaire une deuxième partie de carrière, ces dernières années, en tant que scénaristes sur des titre Adventure de Marvel ou encore sur des projets humoristiques !

Ainsi, Stig’s Inferno reste une très agréable curiosité qui ne demande qu’à être redécouverte !

Par FredGri, le 30 juillet 2013

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