Stellar

(Stellar 1 à 6)
Formée depuis son enfance à devenir une véritable arme de guerre, un super soldat extrêmement puissant, Stellar a parfaitement rempli son rôle, semant la mort et le carnage. Lassée de cette existence elle parcourt depuis la galaxie, comme chasseuse de prime, jusqu’à ce moment ou son passé la rattrape. Ses anciens collègues ne veulent pas accepter cette inactivité, ils espèrent bien ramener Stellar à la raison…

Par fredgri, le 26 décembre 2018

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Notre avis sur Stellar

Ceux qui, comme moi, sont des fans inconditionnels de Bret Blevins ne peuvent que saluer avec admiration ce retour aux choses sérieuses de l’artiste qui s’était d’abord éloigné des comics pour travailler dans l’animation, aux côtés de Bruce Timm, puis, plus récemment, était revenu chez DC sur des épisodes de Harley Quinn, de triste mémoire !
Ainsi, les premières planches aperçues en preview de cette nouvelle mini-série montraient que non seulement l’artiste était toujours aussi inspiré, mais qu’en plus il était bien décidé à se surpasser.

Si je focalise ainsi sur Blevins, plutôt que sur le scénario, c’est que ce dernier ne provoque pas forcément le même élan d’admiration, loin de là.
Non qu’il ne soit mauvais, c’est juste qu’il est inutilement brouillon ou trop inexplicablement entremélé. Après tout, l’histoire n’est pas forcément si complexe… Une ancienne soldat, arme de guerre sur-puissante, décide de raccrocher. Elle est en premier lieu rattrapée par ses anciens collègues, réussit à les "battre", les années passent quand ils reviennent, modifiés par un autre ancien collègue devenu légèrement fou… L’histoire va donc suivre Stellar dans ses péripéties, tout au long de sa vie, avec des ellipses temporelles parfois assez audacieuses !
Alors oui, ça fonctionne très bien, on est réellement pris dans l’intrigue, mais on garde tout du long le sentiment de rester en retrait de l’histoire, de ne pas avoir tout les éléments en main, que ça ne va pas jusqu’au bout… Et c’est un peu dommage, car il y a un vrai univers qui s’ouvre à nous, une multitude de possibilités, des idées vraiment incroyables, avec le thème du héros qui s’affranchit, qui renonce. Mais Keatinge en rajoute aussi, sans davantage creuser, comme cette idée du double, des dimensions alternatives etc. Tellement de pistes et finalement si peu de contenu…

Alors, en effet, la présence de Blevins vaut très largement l’achat de l’album, l’histoire n’est pas déplaisante, mais je vous conseille d’insister un peu plus loin que les deux ou trois premiers épisodes !

En attendant, Blevins revient en pleine forme, il promet de vite retravailler pour Image et les studios Skybound, voir même probablement avec Keatingue. On va donc surveiller très attentivement la suite des évènements !

Par FredGri, le 26 décembre 2018

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