Eveil

Starchild c’est l’histoire avant tout d’une famille, d’un grand père, de ses deux jumeaux et de leurs enfants ! Chacun partant à la recherche de l’autre mystérieusement disparu ! Le grand père, Ezéchiel Higgins, est le dernier possesseur en date d’un mystérieux manteau rouge doté de pouvoirs fantastiques, chaque siècle ce manteau doit être donné à un successeur désigné par le dernier possesseur en date, c’est l’occasion d’une étrange fête ou les plus grands conteurs se réunissent ! Ce manteau permet à son propriétaire de refaçonner le monde selon ses désirs, ainsi tous veulent être le prochain à pouvoir se draper en rouge.
Mais voilà, Ezéchiel a depuis longtemps disparu, sans donner le moindre signe de vie… Qui de ses fils, Homer et Matthiew, va découvrir la vérité ? Et Anders, son petit fils, va- t il réussir à comprendre cet héritage qui est le sien, va-t il comprendre quelle folie a emporté son père ?

Par fredgri, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur Eveil

Starchild est un album bien à part, tout d’abord parce qu’il ne se laisse pas découvrir sans effort ! Il faut passer les longues pages de textes, il faut passer ces écueils plein de flou, de phrases obscures qui gardent leur secret. Mais surtout il faut accepter que l’histoire prenne son temps, qu’elle se déroule lentement sans se presser, sans laisser ses ombres se disperser trop vite !
C’est peut-être ce qui refroidira le plus les lecteurs potentiels, cette façon de dire les choses en 10 pages plutôt qu’en 1, cette façon de laisser le temps couler tranquillement, de digresser, de s’amuser sans cesse avec les ellipses, les flash back, les histoires dans les histoires !
Bref le lecteur potentiel risque de faire la grimace devant ce qui fait de cet album une très grande oeuvre, son exigence !
Car oui, vraiment, Starchild est fantastique, Owen, non seulement, est libre de toute contrainte (il s’auto-publie), mais en plus il s’amuse avec tout les codes du genre, la narration morcelée, qui ralentit parfois jusqu’à l’arrêt le plus complet, qui devient texte illustré, qui balance un flash back en plein milieu d’une scène, puis la mise en scène est fabuleuse aussi, et principalement parce que Owen semble prendre plaisir à jouer avec les limites de la case et du blanc qui l’entoure !
le dessin est assez maladroit au début pour très rapidement devenir vraiment beau. L’écriture pourrait être parfois plus synthétique, mais je pense aussi que cela pourrait certainement oter tout le charme de ce style (je suis paradoxal, je sais !)
Je n’ai pas aimé tout de suite, mais à force de petits effort je me suis très rapidement laisser entraîner !
je vous en conseille très fortement la lecture en tout cas, laissez vous séduire par ces 258 pages en noir et blanc pleines d’énergie et de personnalité.
Merci Kymera d’enfin traduire cette oeuvre tant saluée aux USA !

Par FredGri, le 22 novembre 2005

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