STAR HAWKS
1977 - 1978

Dans un futur lointain, la civilisation terrienne s’est lancée à la découverte des étoiles, colonisant et s’alliant à tout va. Une force de police s’est alors constituée, les Star Hawks, et plus particulièrement ses deux agents: Rex Jaxan et Chavez, sous les ordres de la belle Alice K. Benyon. Ainsi, ils partent aider la mystérieuse Nayda Kandell qui veut empêcher le meurtre de l’empereur Rian. Ensuite ils doivent enquêter sur la fabrication d’une étrange arme sur Empire 13, une dictature ou le peuple est oppressé par l’infâme Zakar ! Et enfin ils se rendent sur la station appelée Hotel Maximus pour démanteler une bande de terroriste appelé "The Brotherhood" !

Par fredgri, le 14 juin 2017

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Notre avis sur STAR HAWKS #1 – 1977 – 1978

Au milieu des années 70, Star Wars arrive sur les grands écrans et propulse la SF vers le haut de la scène. Dans cette nouvelle dynamique, Ron Goulart et Gil Kane lancent le strip Star Hawks qui propose à la fois de rendre hommage aux vieux pulps des années 40/50, mais dans une version plus moderne, plus détendue aussi !

Alors, autant être honnête, Star Hawks ne reste qu’une pâle copie de ses illustres prédécesseurs (comme Flash Gordon ou encore Dan Dare), l’écriture est assez maladroite, globalement, même si c’est en effet très prenant et qu’on se laisse rapidement entrainer dans ces aventures non stop ! Mais les personnages ne sont absolument pas creusés et on reste dans une approche extrêmement didactique qui se contente la plupart du temps de montrer du doigt ce qu’il faut voir, sans finesse ni subtilité ! Mais on est quand même dans une SF décomplexée, avec une pointe d’humour potache et des héros qui ne sont pas réellement très lisses, et en soi c’est déjà très bien !

Graphiquement, Gil Kane est tour à tour très inspiré et parfois beaucoup moins, selon les jours. Ce qui nous donne régulièrement l’occasion de bien nous régaler avec du pure Kane, bien dynamique, bien mis en scène et très frais. Son dessin s’est bien sur adapté au format du strip et je trouve qu’il s’en sort avec brio.
Le seul bémol, mais qui n’est pas du ressort de Kane lui même, c’est la qualité de la restauration d’IDW qui est très fluctuante. Sur une bonne moitié du volume le trait est empâté, transformant l’encrage très fin de Kane en masse noire grossière du plus mauvais effet ! Ce qui donne l’impression d’avoir là un travail éditorial assez étrange !

On ressort donc assez mitigé de ce premier volume. D’un côté, on est content de redécouvrir ce strip que pour ma part je lisais dans les vieux programmes télé de mon enfance, avec du Gil Kane, ce qui vaut déjà amplement l’achat… Mais d’autre part, on se dit que l’emballage plus les histoires font quelque peu pâlir le souvenir qu’on en avait !

A voir dans les deux volumes qui vont suivre…

Par FredGri, le 14 juin 2017

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