Stan

Campé sur sa planche à roulettes, Stan se balade de rue en rue sans s’arrêter nulle part jusqu’au jour où il fait la rencontre d’un vieil homme occupé à coller des bouts de carreaux cassés sur des colonnes dans son jardin. C’est là qu’il ralentit et qu’il daigne poser un regard sur sa petite amie, ses parents, le groupe de gars qui le menace faute de leur avoir remboursé une dette de deal.

Le jeune homme un peu perdu dans la vie et cherchant des repères s’attache alors à reprendre contact avec la réalité. Il s’engagera aux côtés du vieil homme puis de sa petite amie et tentera de construire une bribe de vie sociale.

Si l’amitié existe, Stan qui l’avait oubliée vient de la retrouver.

Par MARIE, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur Stan

Eco est un gentil poète de la bd. Ses histoires sont souvent en décalage entre le monde qu’il décrit et le ton qu’il utilise. Lors de « Love Story » très cinématographique à la Buster Keaton, il avait raconté une histoire d’amour faite d’images, à l’ancienne, toutes les bulles étant remplies de pictogrammes. Cette fois, la bande dessinée est classique et les personnages communs.

Pourtant, ce qu’il fait vivre à son héros est intéressant sur plusieurs points mais malgré l’embellie à laquelle tout le monde s’attend, Eco choisit de ne pas laisser l’échappatoire espérée et la fin de l’histoire marque un échec. Mais le rêve a eu le mérite d’exister même si l’instant fut bref et le lecteur a eu le temps de se faire son film.

Le style est jeté sans appui, dilué, mais le trait suffit pour donner vie à ses personnages et appeler les lecteurs à se retrouver dans cet univers finalement assez proche d’une réalité peu engageante.

Sans prétention mais permettant la réflexion, l’album pousse à un regard introspectif redonnant goût à l’engagement et à le défense de ses opinions.

Par MARIE, le 10 septembre 2007

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