Le Relais des Miraculés

1860. La Wells Fargo se développe et devient la compagnie de transports la plus florissante des USA. De nouvelles lignes s’ouvrent vers l’ouest et surtout, vers la Californie. Sur le chemin, se trouvent les stagecoach inns, ces relais où il y a possibilité de trouver des cheveaux frais et, pour les voyageurs, de la nourriture et des commodités. Le relais de Deer Peak, qui est isolé dans les montagnes de l’Utah, est tenu par la famille Woolman…

Par berthold, le 18 février 2020

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Notre avis sur Le Relais des Miraculés

Stagecoach, le Relais des Miraculés est le nouveau western imaginé par Roger Seiter, auteur de Wild River et de L’or de Morrison.

Cette fois-ci, il s’intéresse à ces fameux relais, ces stagecoach inns, qui vont permettre à la Wells Fargo de voyager à travers le pays tout en trouvant des endroits où se reposer avant de reprendre la route.
Le scénariste nous raconte l’histoire des Woolman, qui s’occupent du relais, tout en nous montrant le destin de Billy, un homme de couleur qui voyage parmi les gens d’une caravane et qui vont subir l’attaque de guerriers comanches. Nous découvrons aussi la vie de cette ute, Asha, esclave comanche qui croise les Woolman.
Beaucoup d’évènements qui, au final, par de petites choses, sont liés entre eux et au final, qui expliquent le sous titre de l’album.
Roger Seiter connait bien son affaire. J’aurais aimé que certains moments soient un peu plus détaillés et nous en disent plus, néanmoins, l’album joue son rôle de divertissement et nous donne un bon moment de lecture.

Quand à Brecht, son dessin est propre, limpide et clair. Il est bien mis en lumière par les couleurs de Christian Lerolle. C’est bien rythmé, les scènes d’action valent le détour. La vie dans ces contrées du far west est bien montrée.

Stagecoach, le Relais des Miraculés est un bon western qui aurait mérité de devenir une mini-série, pour mieux développer certains sujets abordés. Néanmoins, cet album a le mérite d’exister et de nous avoir fait rêvé à cette aventure au far west.

 

Par BERTHOLD, le 18 février 2020

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