SPYNEST
Opération Excalibur

Après avoir ramené de sa dernière mission un prototype d’avion qui présage que les allemands sont prêts à lancer des opérations aériennes de bombardements de grandes envergures, le lieutenant Ian Fleming est à nouveau sollicité par le M.I.5. Avec sa charmante coéquipière américaine, il se doit de s’envoler pour le Portugal, pays neutre dans ce deuxième conflit mondial, afin d’éliminer un scientifique allemand SS qui travaille sur un projet à fission nucléaire. De même, il doit châtier pour sa trahison envers la couronne anglaise un haut dignitaire de famille royale qui n’est autre que le Duc de Windsor. Un nom de code est donné à l’opération, celui d’Excalibur.

 

Par phibes, le 15 juillet 2012

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Notre avis sur SPYNEST #2 – Opération Excalibur

Après avoir mené tambour battant leur premier épisode, Luc Sala et Christophe Alliel reviennent pour donner une suite aux opérations d’espionnage menées par une équipe d’agents hauts en couleurs dont ils sont à l’origine.

Opération Excalibur remet donc en scène Ian Fleming et la belle Terry, sympathique tandem plein de punch, dans une nouvelle mission qui consiste à éliminer une sommité royale anglaise. Autant dire que Jean-Luc Sala, fortement inspiré par cette nouvelle saga guerrière qui se veut se dérouler en 3 tomes, nous entraîne dans une suite d’opérations militaires qui valent leur pesant d’actions et également de fantaisie. En effet, tout en faisant appel à une assise historique évidente, en conformité avec le premier opus qui met au premier plan le créateur du célèbre James Bond, ce scénariste s’amuse à mélanger généreusement véracité historique (faits et personnages réels) et fiction aventureuse pour en extirper une équipée où le flegme britannique n’est pas absent, totalement débridée, parfois rocambolesque voire invraisemblable (ses personnages réalisent des prouesses incroyables, telle la belle Terry qui, sans peur et sans reproche, joute allègrement sur les ailes d’un avion en vol ou encore Winston Churchill au cœur de la bagarre) mais surtout divertissante.

Christophe Alliel accompagne son coéquipier avec art, de manière à produire un dessin proportionnel très agréable et d’une clarté bénéfique. On se plait à suivre ses personnages dont l’expressivité a fait l’objet d’un subtil travail, au gré d’un environnement marqué par un certain réalisme et une recherche humoristique plaisante, d’un encrage sans excès épaulé par une colorisation non agressive.

Un avant-dernier opus mêlé d’actions, de faits de guerre, d’espionnage et d’humour, qui apporte son lot de surprises et qui reste un divertissement de qualité. Idéal pour lire durant les vacances.

 

Par Phibes, le 15 juillet 2012

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