SPYDER
Old school

Un vaisseau Alien s’est positionné au dessus de Hong Kong, sans se manifester autrement qu’en créant, via des anneaux positionnés au dessus des grandes capitales du globe, des tunnels de transport qu’empruntent les humains pour se déplacer d’un pays à l’autre, d’une ville à l’autre.
Des unités spéciales ont été crées pour assurer la sécurité de tous les voyageurs et des pays, celle de Hong Kong, devenue une place hautement stratégique est la HK3 sous le commandement de Jonah Bao.
Alors que celui-ci est toujours chargé d’arrêter son père fugitif, sa propre sœur est capturée à Londres par le MI6. Commence alors une course où les coups tordus et la baston rythment un scénario aux multiples rebondissements.

Par olivier, le 14 septembre 2011

Notre avis sur SPYDER #3 – Old school

La guerre est déclarée entre les services secrets de sa gracieuse majesté et l’unité d’élite de Hong Kong.
Meilin, agent du HK3 mais aussi sœur de Bao est enlevée lors d’une mission à Londres. Bao est chargé de la récupérer. Pour lui la solution est simple, il va enlever un agent britannique pour pouvoir l’échanger contre sa sœur. Ce qui aurait pu n’être qu’une mission presque de routine va vite se révéler très compliqué quand James Bright, agent du MI6 à la retraite apprend que c’est son fils que Bao a enlevé. Il va non seulement vouloir le récupérer mais en profiter pour démasquer un traitre au sein de son ex service.
Action, réaction, ce troisième opus de la série est explosif et le scénario tortueux à souhait. Sébastien Latour mène tambour battant un récit où John Lecarré s’invite chez Ian Fleming.
Lorsque la vieille garde de l’espionnage prend la main dans une histoire où un traitre œuvre en sous main ne peut que dangereusement compliquer la vie de Bao et de ses hommes.
Sébastien Vastra illustre avec brio et efficacité ce scenario, alternant les scènes d’action et les scènes plus posées où une tortueuse stratégie se dessine sans que la tension ne retombe. Il fait évoluer ses personnages dans un Hong Kong ultra moderne, où les luxueuses tours brillamment éclairées dominent de paisibles jardins très Zen où l’atmosphère est propice aux complots feutrés
Thriller d’excellent niveau où Sébastien Vastra distille quelques références hommages à James Bond et où Sébastien Latour saupoudre ses dialogues de très légers traits d’humour, agréables contre points à la tension ambiante.

Si l’univers a été défini dès le départ, chaque album constitue une histoire a part entière et peut se lire tout à fait indépendamment les uns des autres.

Par Olivier, le 14 septembre 2011

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